Prévu pour se tenir du 23 février au 02 mars prochain, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) verra la projection de 165 films de plusieurs réalisateurs africains.
Repartis dans sept catégories à savoir les longs métrages de fiction, les courts métrages, la compétition documentaire long métrage, la compétition document court métrage, les films d’écoles et les films d’animation, ces films seront projetés dans neuf salle de cinéma dans la ville de Ouagadougou. Il s’agit des salles de ciné Burkina, ciné Neerwaya, les deux salles de l’instituts français, les deux salles olympiques de Ouaga 2000 et Tampouy, la salle du CENASA, la salle de Théâtre Koamba Lankoandé, la salle de théâtre Jean Pierre Ginguané en plus de la salle du Conseil Supérieur de la communication.

Au cours d’une conférence de presse animée par le comité d’organisation, le vendredi 20 janvier 2019 à Ouagadougou, le délégué général, Ardiouma SOMA, a déclaré que toutes les régions de l’Afrique sont représentées. Toutefois il a précisé que cette sélection n’a pas été faite pour que toutes les régions soient représentées mais qu’il y avait des films de très bonne qualité cinématographique venant de toute part. « Et cela nous réjouit d’autant plus que cela montre l’engouement des cinéastes africains pour les Fespaco ».
Yacouba Traoré, le président du comité national d’organisation quant à lui, a affirmé que Ouagadougou demeure une plaque tournante du cinéma africain et qu’il revient au Burkina Faso de confirmer son rôle de leader et de pays phare du cinéma Africain.
Et pour apporter sa touche dans ce cinquantenaire du Fespaco, Gaston Kaboré réalisateur burkinabé s’investit plus en organisant un colloque qui se tiendra du 25 et 26 février pour débattre sur le thème qui est « confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ».
Le Fespaco 2019 attend la participation de plusieurs célébrités africaines. L’identité de celles-ci seront confirmée dans les jours à venir. En attendant, le délégué général a invité les participants du Fespaco à prendre attache avec les organisateurs ou aller sur le site pour s’informer des heures de projection. Toutes les informations seront également disponibles sur place au siège du Fespaco à partir du 1er février.
Aminata GANSONRE