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« J’étais dans un établissement de six classes de 6e où dans chaque classe, on avait au moins, deux grossesses », Nadine Nikièma

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Nadine Nikièma, dans son adolescence a vécu des drames qui l’ont marquée, à jamais. des drames qui ont changé le cours de sa vie. Aujourd’hui, femme au foyer, elle est une fervente défenseure des droits des jeunes filles à travers l’Association Aucune Grossesse en Milieu scolaire (AGMS) dont elle est la présidente. La structure est basée à Ipelcé dans la commune rurale de Bazèga. Découvrez sa poignante histoire!

 J’ai une sœur qui a contracté une grossesse à l’âge de 16 ans alors qu’elle était en classe de 4e. En son temps, ça m’a beaucoup choquée. Je me posais sans cesse, cette question : pourquoi à son jeune âge, elle a pu contracter une grossesse ? Je ne comprenais pas. Mais, fort heureusement pour elle, la grossesse n’a pas trop joué sur ses études parce que mère s’est occupée du bébé pour qu’elle puisse aller à l’école. Cette histoire a été une leçon pour moi.

Quand j’étais jeune, ma mère ne m’a jamais parlée de santé sexuelle et reproductive, mon père non plus. On a vécu notre enfance comme ça, laissées à nous-mêmes.

Lorsque, j’ai obtenu mon Bac A au lycée Wendpouiré dans la commune rurale de Saaba, j’ai été orientée en lettres modernes à l’Université Joseph Ki-Zerbo. J’ai étudié jusqu’à ma 4ème année. Cependant, je n’ai pas eu le temps de soutenir car j’ai été admise au concours des enseignants et je suis partie.

En 2014, j’ai eu l’idée de créer l’Association Aucune Grossesse en Milieu scolaire (AGMS) suite à mon affectation comme professeur dans la région du Centre-Sud plus précisément, à Tiebélé.

« C’est une seule fois qu’on a fait »

J’étais dans un établissement de six classes de 6e où dans chaque classe, on avait au moins, deux grossesses et j’étais la seule dame professeur.

En approchant les filles, j’ai compris que la majorité contractait la grossesse par ignorance. Quand on échange avec elles, elles me disent : « C’est une seule fois qu’on a fait, je ne savais pas que j’allais tomber enceinte ». Donc, franchement, ça m’a perturbée et je me suis dite que c’est parce qu’elles ne comprennent pas, elles ne savent pas et les parents n’ont pas échangé avec elles, sur ce sujet.

Alors, je me suis demandée pourquoi ne pas créer une association où nous allons sensibiliser les jeunes scolaires, filles comme garçons pour qu’ils arrivent à comprendre la sexualité, à bien gérer leur sexualité et à éviter les grossesses précoces et non désirées ?

 « Voilà une femme trop zélée ».

Depuis 2017, je suis professeur de français et directrice du collège de Banghingogo dans la commune rurale de Ipelcé. En son temps, sur 56 établissements, j’étais la seule femme et à chaque fois qu’on avait des rencontres, j’étais assise seule au milieu des hommes. Ce n’était pas simple surtout avec les regards. Il y en a qui disaient : « Voilà une femme indépendante, une femme trop zélée ».

Mais, ces propos ne m’ont jamais découragée. Ce que je demandais, c’est toujours le travail bien fait et faire mieux que les hommes parce que rien ne montre que les hommes peuvent mieux faire que nous, les femmes. C’est parce que les femmes refusent généralement, les postes de responsabilité. Comme elles ont peur d’être reprochées, elles sont obligées de se mettre au sérieux pour bien faire le travail. Je suis très rigoureuse dans le travail et des collègues me le reprochent, tout le temps.

« Je veux être à l’écoute des jeunes scolaires ».

J’ai un projet qui me tient vraiment à cœur, c’est d’avoir un centre privé d’écoute pour les jeunes. Ce n’est pas sûr que je serai toujours dans l’enseignement, je veux surtout me focaliser sur le centre. Je veux être à l’écoute des jeunes scolaires. Beaucoup ont des difficultés mais, ils ne savent pas à qui, se confier ni vers qui, se tourner. Maintenant, quand on aura un centre privé, je crois qu’ils viendront vers nous pour qu’on puisse les orienter.

Dans les villes, les gens sont informés sur la santé sexuelle et reproductive plus facilement grâce aux réseaux sociaux tandis que pour les jeunes dans les localités, un peu reculées, ce n’est pas aisé d’avoir un smartphone, à plus forte raison des mégas pour se connecter. Tant que je suis en vie et que j’ai la santé, je pourrai atteindre l’objectif que je vise.

C’est vrai que la sexualité est un sujet tabou mais, c’est à nous de voir, comment nous devons nous comporter et apporter notre contribution à la lutte contre les cas de grossesse précoces et non désirées.


 

Lire aussi : Glwadys Ilboudo, la jeune fille-mère qui rêve de devenir chirurgienne


 

 Propos recueillis par Françoise Tougry et Abdoulaye Ouédraogo

Tags: Grossesse non désiréeGrossesse precocegrossesse tardiveplanification familiale
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