Ce lundi 13 mai 2024 à Ouagadougou, s’est tenu un colloque en prélude au 15 mai, journée des coutumes et traditions. L’objectif est de de renouer avec l’histoire. Marguerite Doannio, chargée de mission au cabinet du ministre en charge de la communication et Christiane Sanou Coulibaly, directrice générale de la semaine nationale de la culture donnent leur appréciation de l’initiative.
Placée sous le thème “spiritualité, traditions et pratiques coutumières au Burkina Faso, les femmes ne sont pas restées en marge de cette journée.
La directrice générale de la semaine nationale de la culture Christiane Sanou Coulibaly, apprécie positivement le thème. « Avec les religions réunies, avec la colonisation, nous avons eu tendance à délaisser nos pratiques ancestrales qui nous ont vus grandir si bien que nous ne faisons pas attention souvent, aux interdits et à la base de l’éducation », a-t-elle lancé.
Elle pense que ce retour aux sources permettra d’avoir les acquis que nous avons déjà pour permettre de transmettre certaines valeurs.
Marguerite Doannio, chargée de mission au cabinet du ministre en charge de la communication, a salué l’initiative. Elle a souligné que cette journée est vraiment la bienvenue. « Cette journée doit réconcilier chacun de nous, avec nous, avec notre identité, notre culture, nos us et coutumes », a-t-elle confié.
Pour elle, la journée du 15 mai, rappelle au vu de la situation que le pays traverse, des difficultés que rencontre la population. « Aujourd’hui, surtout les jeunes ne savent pas forcément où ils sont. Ils ne savent pas véritablement où ils vont, de perte d’identité », a-t-elle ajouté.
Monique Savadogo
