La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025 sous le thème : « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ». Afin d’annoncer les couleurs de l’événement, le comité d’organisation a fait, ce mardi 3 décembre 2024 à Ouagadougou, l’état des lieux des préparatifs en présence du pays invité d’honneur, le Tchad.
Avec un total de 1351 films, tous genres confondus sont reçus à ce jour dont 81 films et 5 séries burkinabè. La date limite de réception des films est fixée au 21 décembre 2024.
Le comité international, composé de 9 membres connait la participation burkinabè en la personne de Guy Désiré Yaméogo et Habibou Zoungrana.
Désigné comme président du jury long métrage, Souleymane Cissé, réalisateur malien, a confirmé sa présence dans la capitale du cinéma pour la semaine du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou.
A ce niveau, 13 pays reçu dans le cadre du Colloque-panels. Concernant les sites du festival, on note 9 sites officiel de festival, 9 écrans de projection et 9 écrans hors les murs ( Yako, Saaba…)
Cependant, les inscriptions en ligne pour les accréditations continuent jusqu’au 31 décembre 2024.
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De grandes innovations
Il s’agit de la création du Prix du président Thomas Sankara pour le panafricanisme, le Prix du public doté par la RTB, la Semaine de la critique cinématographique et l’identité ( personnalités) inspirantes du cinéma.
Avec le prix Thomas Sankara pour le panafricanisme, l’une des plus grandes innovations de la 29e édition, les préparatifs vont bon train selon Alex Moussa Sawadogo, délégué général du FESPACO..
« Je pense que nous sommes techniquement à plus de 75 % des préparatifs du FESPACO.. Mais, la recherche de partenaires continue. Des salles ont été ciblées et les membres du jury ont confirmé leur présence », a-t-il affirmé.
Le prix Thomas Sankara pour le panafricanisme, a t-il expliqué, vise à honorer tous les acteurs du cinéma qui mènent un combat sain.
Pour Alex Moussa Sawadogo, le FESPACO. depuis sa création a été un acte militant et qui dit militant,dit résilient.
« C’est ce qui fait que depuis sa création, aucune édition du FESPACO. n’a été annulée. Les trois dernières se sont passées dans les turbulences là où de nombreux festivals, qui ne se tiennent pas forcément au Burkina Faso, ont échoué », a rappelé le délégué général du FESPACO.
Abdoulaye Ouédraogo
