Que pensent les Ouagalais des conditions de vie de la femme burkinabé? C’est ce que nous avons essayé de découvrir à travers, ce micro trottoir réalisé, le 24 mai 2025.

Ousséni Compaoré : Aujourd’hui, on constate que les femmes subissent des injustices. Dans la société, nombreuses sont les femmes qui sont négligées car pour certaines personnes, leur places n’est pas au bureau ni dans les lieux de travail. Mais pour eux, les femmes doivent toujours être au foyer par exemple faire la cuisine, s’occuper des enfants.

Noufou Sawadogo : A mon avis, je dirais que les femmes subissent des injustices plusieurs formes d’injustice de nos jours. Comme on peut le constater sur le plan scolaire, les parents disent souvent que la jeune fille n’a pas droit à l’éducation, que la femme a seulement sa place à la cuisine avec la mère . Et sur les plans social et familial, on voit que les femmes n’ont pas d’héritage. On dit que les héritages sont octroyés seulement aux hommes. De même, quand il y a une femme à la maison et qu’ il n’y a pas de garçon, l’héritage n’est pas octroyé à la femme. Et ça c’est une forme d’injustice que l’État et la justice doivent essayer de régler pour que la femme aussi ait une partie d’autorité dans la société.
Pour abolir les injustices que les femmes subissent, je pense que les autorités doivent lancer des notes de sensibilisation à l’endroit des parents de ces victimes-là pour que ces gens puissent réfléchir et pouvoir prendre des décisions qui puissent aider les femmes aussi à atteindre certains objectifs dans la société.…

Geneviève Hien : Je pense que les femmes sont victimes d’injustices au Burkina Faso. On voit que les femmes sont trop sous la domination des hommes. Elles ne sont pas libres de leur choix. Il y a certaines choses que les femmes peuvent quand même faire pour aider l’homme. Mais, quand elle essaie d’exprimer ce qu’elle pense on ne lui donne pas le droit de le faire.
Pour que cette pratique soit arrêtée, Il faut seulement que les hommes arrivent à nous accorder un peu de temps, pour que nous puissions aussi nous exprimer avec eux et dire aussi ce que nous pensons.

Alassane Sia : Pour ma part, je pourrais dire qu’au Burkina Faso, depuis des années, les femmes ont toujours été battantes.
Elles travaillent pour subvenir à leurs besoins et également contribuer à la scolarisation de leurs enfants.

Samira Ouédraogo : Je dirais que les femmes ont eu à faire beaucoup de choses pour le Burkina et même pour le monde entier parce que les femmes travaillent dur et font beaucoup de choses. Par exemple, il y a des femmes qui scolarisent leurs enfants chaque rentrée scolaire . Et avant quand on parlait de 8 mars, elles cotisaient, par exemple pour aller danser. Mais, je me dis que de 2022 à 2025, elles ont une autre mentalité.
Si les femmes se regroupent maintenant, c’est pour cotiser de l’argent et s’entraider ou bien créer des associations pour faire des choses vraiment importantes.
Abdoul Razak Koné, stagiaire