Installé le 9 octobre 2021, le mandat du bureau de l’Association burkinabé des Sages-Femmes et Maïeuticiens s’est expiré le 8 octobre 2024. Depuis cette date marquant la fin du mandat, les membres étaient dans l’attente des élections. Enfin, les élections ont été faites, ce samedi 19 juillet 2025. Blanche Zoungrana Zongo est aux commandes. Elle est réélue pour un second mandat au cours d’une assemblée générale. La présidente s’engage à promouvoir davantage, la santé de la mère et de l’enfant avec l’accompagnement de ses collègues et des partenaires.
Les membres de l’association ont procédé aux votes par bulletins. La présidente sortante Blanche Zoungrana Zongo, candidate à sa propre succession a été portée à la tête de l’association, pour un mandat de trois ans, grâce à 66 voix sur 66 en sa faveur.
Selon la présidente, les élections se sont déroulées dans un climat de bonne ambiance, de sérénité, de sécurité et de collégialité, avec une grande mobilisation des membres venus des régions.

« Notre engagement, c’est surtout, veiller à la cohésion sociale et à l’unité de la profession sage-femme, à redorer l’image de cette profession. On s’engage également à accompagner le ministère de la santé sur les stratégies prioritaires afin que nous puissions ensemble, faire la promotion de santé de la mère et de l’enfant », a-t-elle lancé.
Pour l’atteinte de ces objectifs, la présidente invite toutes les sages-femmes et tous les maïeuticiens à adhérer à l’association pour cette noble cause.
« Grâce aux activités de l’association, nous valorisons nos compétences, nous faisons connaître les bonnes pratiques que nous mettons sur le terrain et toutes les recherches que nous menons sur le terrain », a-t-elle déclaré.
Blanche Zoungrana a indiqué que, jusqu’à présent, certaines n’arrivent toujours pas à faire la différence entre les trois organisations professionnelles sages-femmes, l’ordre, l’association et le syndicat. D’où la nécessité de renforcer la communication dans ce sens.

Elle est revenue sur les difficultés rencontrées lors du précédent mandat. Il s’agit entre autres, de la mobilisation des ressources financières et humaines, l’importance de militer dans une association et les défis sécuritaires qui ont impiété sur la mise en œuvre des activités notamment dans les zones du Sahel.
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Les membres souhaitent également la redynamisation des cliniques mobiles, l’implication du personnel sage-femme dans la recherche scientifique, l’utilisation adéquate et sincère des données issues de leurs recherches et l’intégration des assemblées générales dans les journées scientifiques.
L’autre point important de la rencontre est axé sur les difficultés d’acquisition des logements sociaux, les insuffisances dans les textes règlementaires, la formation des membres sur le plaidoyer, la bonne gouvernance et la recherche scientifique.
Le nouveau bureau espère pouvoir accomplir sa mission comme il se doit, visant de meilleurs rendements.
Françoise Tougry