Dans l’ombre de Ziniaré, une femme incarne la détermination, la résilience et la réussite entrepreneuriale au féminin. Beyi Rosalie Pogbila, bénéficiaire du Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF) depuis plus de 20 ans, est aujourd’hui une figure emblématique de l’autonomisation des femmes dans le Plateau Central.
Son aventure commence modestement, à travers une activité agricole de subsistance et des crédits solidaires obtenus via les associations de femmes. Mais en 2025, Rosalie franchit un cap : elle décide de voler de ses propres ailes et souscrit, pour la première fois, à un crédit individuel. Montant : 2 000 000 F CFA, contre 500 000 F CFA auparavant.

Un modèle d’écosystème commercial local
L’univers entrepreneurial de dame Beyi est un exemple d’ingéniosité. Sur le bitume, sa mini alimentation attire les passants. Juste à côté, elle vend du gaz butane, des condiments et d’autres produits de première nécessité.

Une entreprise familiale, un héritage en construction
Entourée de ses enfants et de ses proches, elle gère avec brio son affaire en pleine expansion. Ce modèle d’entreprise inclusive et familiale est un témoignage vivant de ce que l’accompagnement du FAARF peut produire, même sans savoir lire ou écrire le français.

Une source d’inspiration pour la jeunesse féminine
L’histoire de Beyi Rosalie est une leçon de vie. Elle incarne ce proverbe qui dit : « Ne cherche pas à briller. Cherche à bâtir. Le respect vient avec le silence et l’action. »
Elle est aujourd’hui une référence pour les jeunes filles de Ziniaré, un symbole qu’il est possible de réussir, sans diplôme, mais avec du courage, de la discipline, et surtout, un bon accompagnement institutionnel.
Un appel est lancé aux jeunes femmes du Burkina : Allez vers les services déconcentrés du Ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale. Faites-vous accompagner pour concrétiser vos projets!