C’est dans la journée du 13 août 2025 que nous nous sommes rendus sur un site de marché public à Sanbin afin de nous imprégner de la réalité des vendeuses d’arachide et des difficultés liées à leur commerce.
Les arachides sont un amuse- gueule très apprécié des Burkinabè et il faut des acteurs pour perpétuer ce commerce. Bibata Simea, qui est une vendeuse ambulante d’arachide, nous dit que le métier est difficile en temps de pluie.
« C’est plus compliqué que d’habitude. Mais, c’est plus compliqué puisque, parois, quand tu sais qu’il y a la pluie, ça gâte le marché. Mais, s’il n’y a pas de pluie, tu peux te débrouiller, vendre un peu et espérer que ça finisse. A défaut, avec la pluie, tu dois attendre, ça cesse avant de sortir vendre« , a-t-elle expliqué.
Un autre problème se présentant également, à cette époque est la qualité de la marchandise.
« Nous achetons les arachides chez des fournisseurs du marché. Souvent, une grande partie des arachides est pourrie et on ne peut pas la vendre. Il nous arrive de faire des ventes, à perte. Mais, nous devons vendre ce qui reste pour fidéliser la clientèle« , a-t-elle déclaré avec regret.
Cette activité réduit beaucoup le chômage car plusieurs femmes car elles vendent les arachides pour subvenir à leurs besoins. Cependant, malgré les difficultés rencontrées, elles ne baissent pas les bras.
Razak Koné stagiaire