Les Échos, qui relaye cette histoire, n’a pas précisé le nom de la plaignante, se bornant à indiquer qu’elle était dans la même classe que le mis en cause et est âgée de 22 ans. Souhaitant changer son IPhone avec un modèle plus récent, elle a contacté F. N., qui avait posté sur les réseaux sociaux des offres de téléphones correspondant à ses goûts.
Les deux parties trouvent un accord : la jeune femme remet au vendeur son «vieux» téléphone et 11 000 francs CFA pour obtenir l’IPhone qu’elle convoite.
Le temps passe, mais F. N. ne s’acquitte de sa part du contrat. Interpellé par son ancienne camarade de classe, il se confond en excuses et affirme avoir subi une agression au cours de laquelle il a perdu des biens matériels dont les IPhone inscrits dans son catalogue.
La plaignante réfute cette version, selon Les Échos. Elle porte plainte à la police de Sicap Mbao. Convoqué pour les besoins de l’enquête, F. N. maintient la thèse de l’agression. Pressé de questions, il s’emmêle les pinceaux et finit par passer à table : il avoue avoir mis en gage le téléphone de son ancienne camarade auprès d’une prostituée établie à Diamaguène pour un «coup complet».
Convoquée à son tour, cette dernière acquiesce, d’après le récit du journal : «Il a d’abord tiré un ‘demi-coup’ moyennant 5000 francs CFA. Quand il a voulu maintenant obtenir un ‘coup complet’, je lui ai réclamé à nouveau de l’argent. Mais ne disposant plus de sous par-devers lui, il m’a remis un téléphone portable.» C’était l’IPhone de la plaignante.
C’est ainsi que F. N. a été placé en garde avant d’être déféré au parquet.