L’Alliance Droits et Santé a organisé une session de communauté de pratique, consacrée aux violences basées sur le genre (VBG), réunissant organisations de la société civile, représentants institutionnels et partenaires techniques. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Alliance Transformative qui vise à promouvoir les droits des femmes et des filles tout en renforçant la synergie des acteurs sur le terrain.
L’objectif général de cette session est de permettre aux parties prenantes du projet Alliance Transformative de partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques dans la lutte contre les VBG. Il a donc, été question de présenter le projet Alliance Transformative, mettre en lumière les acquis en matière de communauté de pratique sur les VBG, favoriser le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les membres et renforcer le réseautage avec les organisations travaillant sur la lutte contre les VBG.
Selon Étienne Koula, responsable plaidoyer et communication de SOS Jeunesse et Défis, cette rencontre constitue un espace d’échange entre praticiens, acteurs et collaborateurs autour d’un thème crucial.
« Aujourd’hui, nous présentons les acquis des communautés de pratique sur les VBG, partageons les meilleures pratiques et réfléchissons à la manière de renforcer la synergie d’action, tant entre les organisations de la société civile que les institutions publiques », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter, « dans un contexte national marqué par l’insécurité, la problématique des violences basées sur le genre prend une ampleur inquiétante qui compromet beaucoup de choses ».
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Pour Landry Hien, cette rencontre est une étape-clé dans la lutte contre un fléau persistant.

La rencontre a également bénéficié de la participation des autorités nationales. L’assistante juridique à la Direction générale des droits humains Appoline Bienvenue Konsem a salué l’initiative de l’Alliance Droits et Santé tout en soulignant les efforts de l’État.
« Nous accompagnons de manière technique, ces initiatives par des campagnes de sensibilisation, des formations et la mise en place de centres d’information et d’orientation », a-t-elle souligné.

Et de renchérir, « Grâce à ces actions, nous constatons une évolution positive. De plus en plus de femmes osent s’exprimer, solliciter une prise en charge et même saisir la justice pour faire valoir leurs droits ».
À travers cette communauté de pratique, l’Alliance Droits et Santé entend consolider les acquis, encourager le partage d’expériences et renforcer le réseautage entre acteurs. En conjuguant les efforts des OSC et des institutions publiques, l’objectif est de créer un front commun plus efficace pour protéger les droits des femmes et des filles et mettre fin aux violences basées sur le genre au Burkina Faso.
Fabrice Sandwidi