Ayant intégré Les Amazones de la Démocratie du Faso, il y a quelques mois, Marie Sara Kiemtoré milite pour la cause des jeunes et des femmes. Étudiante en 3e année de droit, elle associe son image à cette cause commune. L’atelier de formation des formatrices et formateurs des partenaires en plaidoyer et approches féministes», initié par Diakonia Sahel à Loumbila, a été une occasion pour nous, de découvrir cette jeune fille au grand potentiel.
En seulement, trois mois d’adhésion, Marie Sara a été séduite par l’association des Amazones du Faso. « Leurs activités m’ont attirée parce qu’ils ont un projet qui va bientôt démarrer et dont je voudrais faire partie. C’est dans la région du Centre-Est devenue Nakambé principalement dans les zones de Tenkodogo et Koupèla. Je veux apporter ma touche. Aussi, je pourrais former les jeunes sur les techniques de plaidoyer que nous avons apprises pendant cet atelier pour les aider dans leur lutte », explique-t-elle.

Le projet vise à sensibiliser les jeunes leaders et les encourager à militer en faveur de la cohésion sociale et à s’engager dans les prises de décisions dans leurs localités pour amener la paix.
Étudiante à l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP), Marie Sara fait partie d’un groupe de juristes et d’un groupe d’art oratoire. Ils font des plaidoyers avec d’autres universités sur différentes thématiques au Burkina Faso afin de trouver des solutions à la crise sécuritaire.
« On a organisé des inter-universités avec l’Université africaine, l’Université privée de Ouagadougou, Aube nouvelle, l’Université Joseph Ki-Zerbo », fait-elle savoir.
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Marie Sara pense que si les jeunes pouvaient se regrouper, aller dans les zones de crise sécuritaire, ils pourraient peut-être rencontrer les personnes déplacées internes, les suivre, les aider à ne pas sentir comme un poids dans la société, à trouver des activités qu’elles peuvent elles-mêmes, mettre en place. « Hélas ! Ce n’est pas facile. Mais, j’y crois », dit-elle.
Marie Sara Kiemtoré ne se décourage pas car elle est optimiste. « Mon autre rêve, c’est de voir les femmes épanouies dans la société, sans aucune forme de violences », souhaite-t-elle.
Françoise Tougry
www.queenmafa.net