La Société de Fabrication de Coton Burkinabè (SO.FA.CO-B) située dans la commune de Pabré a reçu, ce vendredi 17 octobre 2025, la visite du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Il est allé encourager et féliciter la promotrice, Dr Céline Kontyaré Kobéané, pharmacienne et ses collaborateurs.
En visitant cette usine, jadis fermée, le Président du Faso entend, non seulement, encourager et féliciter la persévérance de la promotrice, mais également réaffirmer la vision au sommet de l’État pour la souveraineté du Burkina Faso à travers l’industrialisation. Un processus ultime pour l’indépendance et la souveraineté réelles.
« Nous encourageons beaucoup les gens à créer et à se mettre dans l’industrialisation », affirme-t-il, en insistant sur un triptyque : produire, transformer et consommer.
De son coté, Dr Kontyaré a traduit toute sa reconnaissance au Président du Faso qui, grâce à son engagement envers la nation et à son soutien, la SO.FA.CO-B renaît de ses cendres.
« Nous nous engageons à vous accompagner dans le noble combat que vous menez dans l’élan d’industrialisation du Burkina Faso », a-t-elle promis au président.
Dans le mot qu’il a consigné dans le livre d’or de l’entreprise, le Président du Faso voit en la SO.FA.CO-B, «un des symboles du début de notre émancipation sanitaire». Félicitant les agents de cette unité industrielle pour leur résilience et leur patience. Il les a engagés à s’inscrire dans la quête permanente de l’excellence.
En rappel, La SOFACO-B est la première unité de production de coton hydrophile au Burkina Faso.
Lancée en juillet 2016, la société a débuté son activité au quartier Kossodo de Ouagadougou. En 2020, l’entreprises faisant un chiffre d’affaires de 180 millions de francs CFA. Avec l’augmentation de la demande, elle contracte à Wendkuni Bank international (WBI), un prêt de 25 millions de FCFA pour l’acquisition de machines. Malheureusement, une fois , les machines installées, son bailleur réclame ses locaux. Ce qui l’a conduite, à Pabré. Naissent alors, les difficultés de remboursement du prêt. L’affaire a atterri à la justice. Aujourd’hui, la SOFACO-B a un nouveau visage.
