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Interview « Il est possible pour les hommes de soutenir les droits des femmes et de déconstruire les stéréotypes de genre », Ollo Almaire Luppo Youl

Interview « Il est possible pour les hommes de soutenir les droits des femmes et de déconstruire les stéréotypes de genre », Ollo Almaire Luppo Youl

Ollo Almaire Luppo Youl. chargé de projet à l’Association pour la Promotion féminine de Gaoua (APFG).

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Dans la région de Djôrô, ex Sud-Ouest, plus  précisément dans la commune de Gaoua, nous sommes chez les Lobi. Au secteur n°2, pas besoin de fouiller ! Demandez Ollo Almaire Luppo Youl et l’on vous présentera un jeune homme jovial, un leader, serviable, très gentil, responsable et modèle d’engagement communautaire. Ollo veut dire troisième fils de la maman. Il est une étoile qui illumine son environnement de travail. Entretien avec le chargé de projet à l’Association pour la Promotion féminine de Gaoua (APFG)!

Parlez-nous de votre parcours professionnel !

Je suis titulaire d’un master en économie et politique de développement. Professionnel engagé dans le développement communautaire, les droits humains et l’autonomisation des femmes et des jeunes. Mon parcours est marqué par cinq années d’expériences au sein d’organisations de la société civile où j’ai coordonné, mis en œuvre et suivi divers projets liés à la prévention des violences basées sur le genre, à la promotion de la paix, à l’entrepreneuriat communautaire et à l’engagement citoyen.

J’ai travaillé avec des partenaires nationaux et internationaux comme ONU Femmes, Diakonia, Brot Für Die Welt, Aktionsgemeinschaft Solidarische Welt (ASW), Women For Women International, AMR, Tin-Tua, Femin-In, Queen Mafa MAIA ROAO-LVBG et bien d’autres, sur des programmes touchant à la résolution 1325, à la participation des femmes, à la gouvernance, à l’autonomisation économique et sociale et au budgétisation sensible au genre.

Mon parcours se distingue également par une forte capacité à mobiliser les communautés, à organiser des formations, des dialogues intergénérationnels et des campagnes de sensibilisation, en zone urbaine comme rurale. J’ai aussi assuré la coordination de projets, le suivi-évaluation et le plaidoyer institutionnel.

Je suis également Président du Réseau de promotion de la masculinité positive et des normes positives de genre dans la région du Sud-Ouest, mis en place par le SP/CONAP Genre avec l’appui de l’UNFPA. Dans ce cadre, je m’investis activement dans la promotion de comportements égalitaires et non violents, la sensibilisation communautaire ainsi que le plaidoyer auprès des instances locales.

Cette expérience enrichit mon expertise en mobilisation communautaire, en animation participative et en leadership inclusif, au service de la transformation des normes sociales.

Je suis passionné des causes que je défends, et je m’efforce toujours d’allier rigueur, engagement et approche participative dans les missions qui me sont confiées.

30 septembre 2022 : atelier de plaidoyer auprès des Délégations spéciales des mairies ( DS) de Batié, Gaoua, Dissin, Diébougou, Tiankoura et auprès des OSC pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes dans les PCD et les budgets primitifs.

Vous militez dans une association de femmes. Pourquoi ?

Je milite dans une association de femmes parce que je suis profondément convaincu que l’égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement durable et à la justice sociale. En tant qu’homme engagé, je pense qu’il est de ma responsabilité de contribuer activement à l’autonomisation des femmes, à la lutte contre les discriminations et à la transformation des normes sociales néfastes.

Mon engagement aux côtés des femmes vise aussi à promouvoir la masculinité positive, en montrant qu’il est possible pour les hommes de soutenir les droits des femmes, de déconstruire les stéréotypes de genre et de jouer un rôle de partenaires dans la construction d’une société plus équitable.

C’est également un espace d’apprentissage et d’action où je mets mes compétences au service de causes nobles, notamment à travers des projets concrets sur le terrain, le plaidoyer, la formation et la sensibilisation communautaire.

Beaucoup d’hommes se sentent gênés quand il s’agit d’évoluer dans un milieu de femmes. Avez-vous ce complexe ? Pourquoi ?

Je n’ai pas ce complexe car j’apprends beaucoup, avec les femmes et les communautés.

Mon engagement aux côtés des femmes repose sur une conviction profonde : la complémentarité entre les genres est une richesse et non, un frein.

Comment faites-vous pour être en parfaite harmonie avec les femmes ?

J’adopte une posture d’écoute, de respect et d’humilité. Je considère chaque femme avant tout, comme une personne à part entière, avec ses compétences, ses expériences et sa vision.

Aussi, je suis vraiment humoriste avec les femmes. Je fais beaucoup rire et j’apporte ma contribution quand il est nécessaire.

Formation des femmes de Gbangbankora dans la commune de Kampti sur les droits de femmes.
9 mai 2025.

Quel est votre rôle au sein de l’association ?

Je suis chargé de projet et coordonne la mise œuvre des projets (rédaction de projets, planification des activités, rédaction des rapports techniques…) qui me sont assignés. Également, je joue le rôle de Ressources humaines (RH) et de chargé du personnel en attendant le recrutement des RH.

 Lire aussi N'Tiengninè Noufé, un grenier de compétences dans la région de Djoro 

Qu’est-ce votre structure apporte à l’épanouissement des femmes  ?

L’APFG ne donne pas que du poisson aux femmes. Elle leur apprend aussi à pêcher. Et cela passe par les :

– Renforcements des capacités : organisation de formations sur les droits des femmes, l’autonomisation économique, le leadership féminin, la gestion d’activités génératrices de revenus, etc.

– Accompagnement économique : soutien à la création et au développement d’activités économiques portées par les femmes (agriculture, transformation, petit commerce), y compris l’accès à des micro-financements ou à des intrants.

– Le respect de leur époux envers elles.

Ollo Allamire Youl, chargé de projet à l'APFG.
Du 30 juin au 02 juillet 2025 à Cotonou au Bénin :  Lab d’incubation de la campagne (inter)-régionale de plaidoyer  “Pour des agendas FéminiSTES Paix et Sécurité-Africaines de l’Ouest et du Sahel solidaires pour la paix ».

Vous êtes jeunes, vous êtes dynamiques. D’où puisez-vous cette énergie ?

Je puise cette énergie dans la grâce de Dieu qui me maintient en bonne santé, qui est mon pilier (socle), qui soutient mon dynamisme.

J’ai aussi la volonté constante de rendre fiers, mes parents qui m’ont inculqué des valeurs de responsabilité et de travail bien fait. Le sens du devoir, le souci de l’engagement sincère.

Enfin, je m’inspire de notre Directrice Ini Inkouraba Damien Youl qui a la passion profonde du changement social et l’amélioration des conditions de vie des femmes et des communautés. En outre, je continue à me former pour rester utile et pertinent dans mon action.

 

L’humilité, l’écoute et la persévérance sont des atouts essentiels.

 

Tout au long de votre parcours, quelles leçons avez-vous apprises  ?

La plus grande leçon que j’ai apprise dans mon parcours, c’est que le changement durable commence toujours par l’engagement sincère et la constance dans l’action.

J’ai compris que l’impact ne se mesure pas toujours à court terme. Mais, dans la capacité à semer des graines, à inspirer, à mobiliser et à construire avec les autres. J’ai aussi appris que l’humilité, l’écoute et la persévérance sont des atouts essentiels pour évoluer dans un environnement complexe, surtout lorsqu’il s’agit de transformation sociale et de promotion des droits.

Enfin, j’ai retenu que chaque expérience, chaque défi et même chaque échec est une opportunité d’apprentissage et de croissance. Toujours aimer ce que l’on fait, et avoir la foi.

 

Le diplôme ouvre des portes. Mais, le terrain  forge la vraie expertise.

 

Des anecdotes à partager avec vos jeunes frères !

Une anecdote marquante que j’aime partager avec mes jeunes frères et sœurs remonte à mon tout début à l’APFG. J’y suis arrivé avec un master en économie. Mais, sans aucune notion sur les violences basées sur le genre (VBG). Lors de ma toute première réunion du directoire hebdomadaire où je devais simplement être présenté comme stagiaire, la directrice me pose soudainement une question : « Quelle est selon vous, la cause profonde des VBG ? ». À ce moment-là, je ne savais même pas ce que signifiait l’acronyme VBG. Pensant que cela avait un lien avec l’autonomisation économique des femmes principal domaine de travail de l’association, j’ai répondu : « La pauvreté ». Elle m’a alors demandé d’argumenter. J’ai dit : « Sans argent, les femmes souffrent ».

Ce fut une leçon d’humilité. Dès la fin de la réunion, je suis allé chercher la définition exacte des VBG. Cet instant m’a fait comprendre que le parcours universitaire est certes nécessaire. Mais, il n’est  absolument pas suffisant. Il faut toujours rester curieux, se former continuellement et être à l’écoute du terrain.

À l’APFG, j’ai aussi été profondément marqué par une réalité : certaines animatrices de terrain, qui ont juste le CEP, ont une maîtrise impressionnante des questions liées aux VBG et à la mobilisation communautaire. Elles ont su, avec l’expérience et le vécu, développer des compétences et une sagesse que même des diplômés bac+5 peuvent leur envier.

Cela m’a appris à ne jamais sous-estimer l’expérience du terrain. Le diplôme ouvre des portes, certes. Mais, c’est sur le terrain qu’on forge la vraie expertise. A l’APFG, j’ai compris que l’intelligence sociale, l’humilité et la proximité avec les communautés valent autant, sinon plus, que les connaissances théoriques.

Un autre apprentissage important : étant né et ayant grandi à Ouagadougou, je ne parlais presque pas ma langue maternelle. Mais grâce à mon travail sur le terrain avec l’APFG, dans des villages où les communautés s’étonnaient que « Youl » ne comprenne pas sa propre langue, j’ai dû apprendre. Aujourd’hui, je peux dire que la langue maternelle est une richesse, un atout incontournable pour travailler en profondeur avec les populations.

Ces expériences m’ont appris à rester humble, à toujours apprendre, et à m’adapter pour mieux servir.

Entretien réalisé par Françoise Tougry /Quennmafa

Tags: autonomisation de la femmediakoniajeunes leaders
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