La 14ᵉ édition du Forum International des Femmes entreprenantes et eynamiques (FIED) a été officiellement lancé, ce mardi 25 novembre 2025 à Ouagadougou. Ce lancement marque le début d’une semaine de réflexions intenses, placée sous le thème : « Rôle et impact de la femme sur l’industrialisation et la valorisation des produits locaux ».
Cette édition, succède à celle organisée en 2024 en République de Guinée. Elle réunit plus de 6 000 participantes venues de 60 pays.

Il est prévu des conférences et panels de haut niveau, des rencontres B2B, des expositions mettant en lumière l’innovation féminine, des sessions de formation sur la transformation, l’industrialisation et le financement.
Pour cette ouverture solennelle, des allocutions ont marqué les esprits. Dans son discours d’ouverture, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Serge Poda, a souligné la pertinence du thème de cette édition, parfaitement aligné avec la vision de la Révolution progressiste et populaire du Capitaine Ibrahim Traoré.

Insistant sur le rôle essentiel des femmes, il a rappelé que la transformation des produits locaux « a un visage féminin », et a souhaité que les travaux du forum débouchent sur des actions concrètes renforçant ce leadership féminin dans un secteur stratégique pour l’économie nationale.
De son côté, la marraine de cette 14ᵉ édition, Oumou Diallo Traoré, a insisté sur l’importance de l’engagement, de l’audace et de l’innovation.
Pour elle, le FIED est bien plus qu’un rassemblement annuel. « Ce forum est un tremplin de réseautage essentiel pour les femmes entreprenantes », a-t-elle lancé.
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Un forum pour transformer l’Afrique et non, pour célébrer
La fondatrice du FIED, Djelika Yéo, a rappelé la vocation profonde de l’événement. « Le FIED n’est pas un forum festif. C’est un espace de réflexion et d’actions pour booster le développement économique et social de l’Afrique », a-t-elle expliqué.
Par la même occasion, elle a tenu à rendre hommage aux femmes non lettrées. Celles « qui se battent dans les champs » et fournissent la matière première indispensable à la transformation industrielle. Pour Djelika Yéo, parler de femmes battantes, c’est surtout reconnaître leur rôle central dans les chaînes de valeur agricoles.

Avec une plateforme de plus de 25 000 membres à travers le monde, le FIED se positionne aujourd’hui, comme l’un des plus grands rendez-vous dédiés à l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Ainsi, les femmes entreprenantes réaffirment leur volonté de contribuer à bâtir une Afrique économiquement souveraine, capable d’exporter et de faire briller ses produits dans les supermarchés du monde entier.
Fabrice Sandwidi/Queenmafa.net







