Un café débat sur les Violences basées sur la Genre (VBG) a rassemblé des leaders, des personnes ressources et des journalistes. Adam Dicko y a pris part en tant que représentante du Mali. Elle expliqué la situation des VBG dans son pays. Adam Dicko est la Secrétaire générale du réseau Alliance, Droits et Santé par ailleurs, Directrice exécutive de l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD), une ONG basée au Mali.
Les Violences basées sur le genre sont une réalité au Mali. Elles rament à contre-courant du bien-être des femmes et des filles. Pour Adam Dicko, ces violences se tiennent à peu près dans le même contexte que le Burkina et d’autres pays en Afrique. C’est-à-dire que ces contextes sont marqués par une forte présence du patriarcat que ce soit dans le système institutionnel, le système social ou traditionnel.

« Ils sont également marqués par le silence des survivantes, les pesanteurs socio-culturelles et les interprétations erronées de la religion qui favorisent certaines violences sur les femmes », a-t-elle confié.
C’est pour cette raison que le réseau Alliance, Droits et Santé essaie d’apporter sa contribution en favorisant le plaidoyer pour le changement et l’adaptation des politiques aux réalités.
Le réseau encourage surtout, les survivantes à parler, à dénoncer et aussi à veiller à ce que ces dernières soient prises en charge et que leur dignité soit respectée.
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Du soutien aux survivantes de VBG
Plusieurs actions sont entreprises aux plans institutionnel et social en faveur des survivantes.
Au niveau institutionnel, des mécanismes sont mis en place grâce aux plaidoyers de la société civile. Parmi ces mécanismes au Mali, on a le One Stop center qui existe afin de faciliter la prise en charge holistique, la dénonciation au niveau de la police jusqu’à la prise en charge médicale et judiciaire.
En plus de cela, on a une agence de formation qui fournit, chaque année, avec exactitude, le nombre de personnes dénoncées et les actions menées dans ce sens.
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Il y a plusieurs cliniques juridiques et des ONG pour la prise en charge holistique des survivantes
Au niveau social, il y a des avantages aussi bien dans la sensibilisation que dans le counselling pour les survivantes et les autorités traditionnelles.
« On associe également les parents et les écoles dans la sensibilisation pour qu’on puisse avoir des personnes de confiance avec qui, les élèves victimes de violences ou de harcèlement puissent échanger, en toute quiétude et avoir le soutien nécessaire. », a-soutenu Adam Dicko.
Françoise Togry/Queenmafa.net







