Condamnée à mort pour avoir tué son mari violent, Goli Kouhkan, 25 ans, a finalement été libérée en Iran après l’annulation de sa peine. Une issue saluée par les militants des droits humains, qui dénoncent toutefois les failles persistantes du système judiciaire iranien face aux violences faites aux femmes.
Les autorités iraniennes ont annoncé la libération de Goli Kouhkan, 25 ans, détenue dans la province de Golestan, après l’annulation de sa condamnation à mort, rapporte le média Seneweb. La jeune femme, issue de la minorité baloutche et sans-papiers, était poursuivie pour le meurtre de son mari en 2018, un homme accusé de violences répétées à son encontre et envers leur enfant.
Sa libération intervient à la suite d’un accord conclu avec la famille du défunt, incluant le versement du « prix du sang », une pratique prévue par la charia iranienne.
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Les autorités judiciaires locales ont confirmé sa remise en liberté, tandis que les organisations de défense des droits humains dénoncent un système judiciaire qui pénalise les victimes de violences conjugales.
Des militants iraniens et internationaux, soutenus par des experts de l’ONU, avaient multiplié les appels pour suspendre l’exécution, dénonçant les mariages forcés et l’absence de protection légale pour les femmes. Malgré cette issue saluée, les défenseurs des droits humains rappellent que la peine de mort continue d’être massivement appliquée en Iran.








