Une cérémonie de mariage traditionnel a viré au chaos, ce dimanche 7 décembre 2025 à Kotto dans l’arrondissement de Douala V, au Cameroun, rapportent les médias Cameroun Tribune et Brut. La cause, une violente altercation entre deux belles-mères, sur fond de propos jugés offensants à l’encontre de la famille du marié.
Les faits se sont produits au lendemain d’un mariage célébré légalement à Bonanjo, unissant Romain Samuel T. et Lafortune M. Selon la tradition, la famille de la mariée devait se rendre le dimanche dans la concession familiale du marié afin d’y apporter des effets symboliques. Une rencontre qui devait sceller l’union des deux familles, mais qui a rapidement dégénéré.
Selon des témoignages, Martine E. (59 ans), mère de la mariée, aurait été choquée par des propos attribués à Pauline B. (64 ans), mère du marié, qui aurait qualifié la famille de la mariée de « pauvre » et « très endettée ». Ces paroles, reprises par des proches et amplifiées par des commérages, ont fait monter les tensions.
Peu après 16 heures, alors que les mariés n’étaient pas encore arrivés sur les lieux, le ton est monté entre les deux femmes. L’échange verbal a laissé place à une confrontation physique, chacune accusant l’autre d’avoir porté le premier coup. La situation a rapidement échappé au contrôle des proches présents.
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Tentatives de médiation, cris, coups échangés, la bagarre s’est étendue, impliquant près des deux tiers des soixante personnes présentes, transformant la cérémonie en véritable scène de confusion. À leur arrivée, les mariés, en larmes, ont vainement tenté de calmer les esprits.
Face à l’ampleur de l’affrontement, la police a dû intervenir. Un officier a notamment fait usage d’un pétard dissuasif pour attirer l’attention et mettre fin aux hostilités. Plusieurs personnes ont été interpellées avant que le calme ne soit progressivement rétabli.
L’incident illustre une fois de plus la fragilité des équilibres familiaux lors des cérémonies traditionnelles, où l’honneur, la parole et la perception sociale peuvent rapidement transformer une célébration en conflit ouvert.
Fabrice Sandwidi/Queenmafa.net








