La commémoration des 40 ans de l’UFR/SEG a débuté ce jeudi 15 mars 2018 à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo, Étaient présents à cette cérémonie, des enseignants, des étudiants, et des chercheurs. Ce fut un moment de grandes retrouvailles. Par contre, au cours de cette cérémonie, certains étudiants précisément ceux de l’UFR SEG n’ont cessé de scander et de protester en signe de revendications.
15 mars 2018, la doyenne des facultés, l’UFR SEG commémore ses 40 ans d’existence. C’est ce moment précis que certains étudiants de la même faculté ont choisi de manifester leur ras-le bol. En effet, le jour de la cérémonie d’ouverture de l’évènement, ils ont voulu empêcher le bon déroulement des activités.
Le motif de leur revendication : l’instauration du master pour tous à l’UFR SEG. Dans l’objectif de se faire entendre, ces étudiants faisaient du tohu- bohu entre la salle PSUT ou se teint la cérémonie d’ouverture et l’UFRS SEG.

Voulant forcer la salle, ils ont été à maintes reprises refoulés par la sécurité. Interpellé par rapport à cette situation, le ministre en charge des Enseignement supérieurs, Alkassoum Maiga, invite chacun à faire preuve de compréhension pour que les choses puissent avancer.
« L’encadrement des master nécessite des compétences d’enseignant de rang notamment des maîtres conférenciers ou des professeurs titulaires. Pour le moment, nous n’avons pas les capacités de le faire », a confié le ministre Maiga.
Ainsi poursuit-il, pour pallier à cette insuffisance, des enseignants vont se former au CAMES pour devenir des maîtres de conférence. Une autre solution en vue de résoudre le problème. Le ministre a indiqué qu’il y a un vaste programme de recrutement d’enseignants pour le renforcement des capacités et 47 chercheurs ont été déjà recrutés.

« Nous faisons tout pour que les conditions soient réunies dans les plus brefs délais », a affirmé le ministre Alkassoum Maiga.
Nonobstant cette tension en ce jour d’anniversaire, la cérémonie s’est déroulée sans grande difficulté. Les étudiants de leur côté, n’entendent pas abandonner la lutte sans qu’une solution idoine ne soit trouvée à leur problème.
Françoise TOUGRY (Stagiaire)