5ème journées régionales de la SOGOB : Les soins après avortement au menu des échanges

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Du 15 au 17 mars, la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Burkina (SOGOB) tient ses 5èmes journées régionales. Une occasion de célébrer concomitamment les 25 ans d’existence de ladite société et les 20 ans des soins après avortement d’où le thème « 25 ans de la SOGOB, 20 ans des soins après avortement ».

Au cours de la cérémonie d’ouverture de ces 5èmes journées régionales de la SOGOB tenue ce 15 mars, la présidente du comité d’organisation, Pr Blandine Thiéba par ailleurs présidente de la société faitière des gynécologues du Burkina a indiqué que l’amélioration continue de la santé des femmes est la vision de la SOGOB depuis sa création en 1992.

Pr Blandine Thiéba, présiedente du comité d’organisation des 5ème journées régionales

Ainsi, elle a fait savoir que les journées régionales sont un moment privilégié pour la SOGOB car elles permettent une opportunité d’échange entre acteurs de la santé maternelle. « Ces journées nous permettent d’offrir des prestations de qualité aux populations des régions », a-t-elle déclaré.

Au cours de cette rencontre avec les professionnelles de la santé, plusieurs sous thèmes seront évoqués. « Nous allons aborder plusieurs sous thèmes notamment les soins obstétricaux néonatales d’urgence, les cancers gynécologiques et la planification familiale », a affirmé Pr Thiéba.

25 ans d’existence, que de travaux réalisés

La SOGOB revient de loin. Créée en 1992 avec 12 membres, aujourd’hui, elle a un effectif de 112 gynécologues. En 25 ans d’existence, bien que consciente que beaucoup reste à faire afin de devenir une « grande société savante », la SOGOB a un bilan satisfaisant.

« En 25 ans la SOGOB a organisé le 2ème congrès de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues et Obstétriciens), un congrès de la SFC, les 8ème congrès nationaux et les 5ème journées régionales », a décliné la présidente de la SOGOB

En plus des activités organisées, la SOGOB a initié le dépistage et la prise en charge des lésions précancéreuses sous formes de campagne. Aussi, elle participe à travers l’expertise de ses membres à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et programmes de santé maternelle et néonatale.

Les soins après avortement, un problème de santé publique

Pendant ces trois jours de travail, les gynécologues et obstétriciens vont se pencher sur les soins après avortement qui font partis des soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU).

Depuis 1997 les services de soins après avortement sont offerts au Burkina Faso. Selon Blandine Thiéba, ces soins mettent l’accent sur l’offre de services de planification familiale après avortement.

« Je suis convaincu que de ces échanges sortiront des recommandations pertinentes qui serviront de référence pour les acteurs du système de santé »,Le ministre de la Santé, Nicolas Méda

Parrain de la cérémonie, le ministre de la santé, Nicolas Méda a fait savoir que les discussions et les réflexions sur les sous thèmes permettront de contribuer de manière significative à l’atteinte des objectifs du PNDES qui est la promotion de la santé des populations et l’accélération de la transition démographique.

En fin de mission au Burkina Faso, la représentante résidente de l’UNFPA au Burkina Faso, présidente de la cérémonie, Edwige Adékambi a rendu un hommage mérité aux gynéco-obstétriciens du Burkina. Elle a en outre salué la très grande disponibilité  de  ces acteurs de la santé à l’égard des femmes.

« Avec vous, aucune femme ne se retrouve au mauvais moment ou au moment endroit lorsqu’il s’agit de donner la vie. Et pour cela je vous en remercie », a-t-elle lancé à l’endroit des gynéco-obstétriciens et assimilés venus nombreux pour prendre part aux 5ème journées régionales.

La représentante résidente de l’UNFPA, Dr Edwige Adekambi Domingo a remercié les gynéco-obstétriciens pour leur disponibilité à accompagner les femmes

Quant aux thématiques abordées au cours du congrès, Edwige Adékambi a affirmé toute sa satisfaction car les acteurs de la santé participent à la lutte contre la violence. Au nom de l’UNFPA, la représentante résidente les a remercié pour tout ce qu’ils font dans la promotion de la santé.

                                                                                                                      Issa KARAMBIRI

 

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