Du 20 juillet au 20 août 2023, la coupe du monde féminine se déroulera en Australie et Nouvelle-Zélande. Cependant, à moins de trois semaines de la compétition, les joueuses sont en conflit avec le président de la Fédération sud-africaine de Football (SAFA), Danny Jordaan.
Les Banyana Banyana exigent plus de transparence concernant les primes pour le mondial. De plus, elles se sont insurgées contre l’état de la pelouse du stade Tsakane à Ekurhuleni, où elles effectuent leur préparation. C’est d’ailleurs là qu’elles devaient affronter le Botswana en match amical, ce dimanche 02 juillet.
Contre toute attente, l’équipe féminine a décidé de boycotter cette rencontre. Une décision qui n’est du goût du président de la fédération. Ce dernier a tout simplement renvoyé les 20 frondeuses chez elles et établi une nouvelle liste de joueuses pour défier les Botswanaises. Résultat des courses, les Sud-Africaines ont perdu 5-0.
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Pour calmer la tension, le ministre des sports Zizi Kodwa est interpellé afin de trouver une alternative à ce malentendu. Pour ce faire, il a opté de rencontrer le syndicat des joueurs et joueuses du pays (SAFPU), ce mardi afin d’entendre les graves préoccupations exprimées par l’équipe.
Selon le ministre, la réunion aura pour but d’examiner les questions relatives à l’engagement et au soutien du gouvernement à l’équipe, les conditions de travail, de bien-être et de santé de l’équipe, y compris la transparence et la responsabilité liées à la signature des contrats ».
En attendant de trouver un consensus, l’Afrique du Sud doit décoller pour l’Océanie ce mercredi 05 juillet. Les championnes d’Afrique entrent en lice au Mondial le 23 juillet face à la Suède. Dans leur groupe G, les championnes d’Afrique défieront aussi l’Argentine et l’Italie.
Source sportnewsafrica.com
