L’association Fenêtre d’Afrique (AFA) a organisé, ce samedi 12 octobre 2024 à Ouagadougou, la deuxième édition de Feminin Bloom, un jardin des opportunités pour les femmes. Ce programme vise à répondre aux besoins spécifiques des femmes en réduisant les inégalités de genre, à renforcer leur autonomie et à favoriser leur participation active dans la société.
Placée sous le thème « Femmes engagées dans la gestion de la famille : Résilience, Développement Personnel et économique », cette édition au profit des femmes veuves et des civils tombés, a réuni 200 femmes de la ville de Ouagadougou.
Au programme, des communications sur différents thèmes en rapport avec l’autonomisation de la femme, des panels, des partages d’expériences, des réseautage et reboisement.
Pour l’initiatrice du programme et présidente de l’Association Fenêtre d’Afrique, Eldaa Koama, l’objectif du programme Feminin Bloom est de rassembler les femmes dans les différentes activités afin de leur permettre d’aller plus loin.
«Nous avons choisi pour cette édition de rassembler les femmes qui ont perdu leurs conjoints et les veuves de civils tombés afin qu’elles sachent comment être des femmes piliers d’une transformation économique, résiliente », a-t-elle déclaré avant de poursuivre « Nous allons récompenser chaque femme avec un arbre afin qu’elles voient en elles, l’évolution personnelle pour tenir la famille et apporter un espoir pour la communauté entière ».
Selon Eldaa Koama, lorsqu’une personne traverse une situation difficile, elle à besoin de se retrouver elle-même pour se rappeler. L’objectif est d’emmener les femmes, à se demander comment elles peuvent s’aider elle-même pour développer des idées plus grandes pour prendre en charge d’autres personnes qui sont dépendantes d’elle.
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Pour l’enseignante et chercheure, Dr Touwinde Miloungou, cette édition se tient dans le but d’amener les veuves des FDS, des VDP à se développer personnellement pour pouvoir gérer leur famille, qu’elles sachent concilier vie professionnelle et vie familiale.
La Directrice générale du Fond d’Appui aux Activités rémunératrices des femmes (FAARF), Dr Dorcas Tiendrebéogo a également marqué sa présence pour encourager les femmes.
« Nous sommes là pour encourager ce qui est fait pour les femmes. Nous avons beaucoup de femmes aujourd’hui avec qui, échanger, s’épauler et les encourager à aller dans l’action », a-t-elle confié.
Pour elle, lorsque la femme est autonome économiquement, elle arrive à impacter positivement.
« Nous sommes présents pour donner la bonne information aux femmes et leurs dire, ce qui est fait pour elles. Au Burkina Faso, il y a différentes institution qui sont là pour épauler la femme, à être libre financièrement et avoir accès au crédit », a-t-elle informé.
Monique Savadogo
Abdoulaye Ouédraogo
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