Ce n’est un secret pour personne, que le sac à main, est un compagnon presque fétiche des femmes. Alors que le Burkina Faso vibre au rythme du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou depuis le 25 octobre dernier, comment les femmes assurent-elles, la protection de leurs sacs à main pendant l’évènement ? Rencontre avec exposante et festivalières.
Venue de Fada N’Gourrma, Simone Soubeiga évolue dans l’agro-alimentaire. Cela fait 20 ans qu’elle participe au SIAO. Même si elle n’a jamais eu de souci avec son sac à main, elle reste tout de même vigilante quand à la protection de son sac à main pendant l’évènement.
“ Quand je suis au niveau de mon stand, j’ai un endroit réservé pour mon sac à main. Mais quand je sors, je sers bien le sac contre moi en marchant. Souvent avec les bousculades, tu sens même qu’on tire ton sac par l’arrière. Mais, toi-aussi tu ne lâches pas “, a-t-elle confié.
Pendant sa participation au SIAO,Simone Soubeiga est réticente et se réserve de conserver de l’argent dans son sac à main. “ Certes, j’ai toujours de l’argent. Mais, quand je suis au SIAO, je ne mets pas tout ce que j’avais habitude de mettre dans le sac à main. Je marche avec une canne et si j’ai quelque chose de valeur dedans, c’est parti “, a-t-elle souligné.
Festivalière, Angèle Sawadogo Zongo entourée de ses enfants, se soucie de la sécurité de sa petite famille pendant son passage au SIAO. Selon elle, le sac à main aussi bien important soit t-il pour la femme, vient en second lieu. “ Je me préoccupe de mes enfants d’abord mais vous savez que le marché du SIAO est condamné par quelque chose qui se trouve dans le SAC. Donc, je les préserve très bien”, a-t-elle expliqué, toute joyeuse. 
Pour elle, l’option idéale est de bien tenir son sac, car l’évènement est un carrefour où se retrouvent des gens venus de partout. “ On ne sait pas qui est qui. Donc, pour ne pas le perdre, il faut bien veiller sur son sac”, a-t-elle déclaré.
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Également festivalière, Mariam Traoré fait très attention à son sac à main, mais reste confiante, à cause de la sécurité déployée pour la circonstance.
“ A chaque fois, qu’on bouge de stand en stand ou de pavillon en pavillon, nous croisons des policiers. Donc, c’est un point positif et c’est rassurant “, a t-elle affirmé, le visage tout souriant. Néanmoins, elle garde son sac bien collé au corps.
Abdoulaye Ouédraogo
Monique Savadogo
Bénédicte Kinda stagiaire
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