L’association Lumière de Vie en collaboration avec OPHYR, a organisé la troisième édition de « Parlons-nous entre femmes », ce samedi 14 décembre 2024 à Ouagadougou. Axé sur le thème ,« Réveille la lionne qui sommeille en toi, le pays a besoin de toi ! », cette rencontre a permis de donner aux femmes, les bagages nécessaires pour avoir confiance en elle.
Éveiller des femmes résilientes et écoresponsables, ériger une armée des forces de défense de l’environnement, rendre plus confiantes les femmes burkinabés, tels sont les objectifs de cette 3e édition.
La présidente de l’association Lumière de Vie, Norah Kafando, elle est revenue sur le choix du thème. « Ce thème nous est venu du fait que nous avons senti la nécessité d’apporter des contributions pour que les femmes burkinabé soient encore plus confiantes en cette puissance intérieure qu’elles ont, de façon à ce qu’elles puissent les mettre en profit pour accompagner toutes les initiatives que les autorités sont en train de prendre, actuellement », a expliqué la Coach de vie.
Elle a également souligné que le thème n’est pas un slogan. Mais, plutôt un appel à l’action, une invitation à puiser dans leur potentiel enfui et une invitation à manifester fortement la puissance qui réside chez les femmes.
Au programme, des panels sur plusieurs thématiques, une session de coaching de groupe, un plaidoyer sur la protection de l’environnement et des remises de prix au concours « Notre Faso, en Vert ».
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Des échanges fructueux
Les panels ont porté sur les thématiques telles que « Des lionnes en action pour prendre leurs places : impacts des pesanteurs socioculturelles sur l’expression du leadership des femmes » et « Entrepreneuriat féminin : lever les freins à l’accès aux financements des projets de femmes ».
Au cours des échanges, les panélistes ont partagé leur expérience professionnelle avec les participant.e.s et surtout, les difficultés rencontrées en tant que femme. Certaines panélistes ont raconté avoir été victime de délation, de dénigrement et d’atteinte à leur dignité de femme par des femmes.
Ainsi, les violences faites aux femmes, il existe de plusieurs origines, à savoir la communauté, l’homme et la femme elle-même. L’option qu’une femme peut être la cause de violences faites à une autre n’est pas écarter.
Pour le second panel qui a concerné l’accès aux financements des projets de femme, il a été question de faire connaître aux participants le fonds étatique dédié aux femmes et surtout, de prodiguer des conseils aux femmes ayant l’intention de d’entreprendre et qui hésitent jusqu’à présent, hésitent encore.car n’espérant pas avoir des financements pour leur projet.
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Il est ressorti de cette communication, qu’il existe un fonds national de financement et d’ailleurs l’unique, exclusivement réservé à la femme ; le Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF).
Pour les conseils, les panélistes ont demandé aux femmes présentes dans la salle d’avoir confiance en leur projet. Par ailleurs, elles ont invité les femmes à commencer leurs activités avec le peu qu’elles ont. En effet, les institutions financent les projets qui ont déjà vu le jour et non les idées, car des idées, tous en ont.
A la fin de la cérémonie, le Secrétaire Général du ministère de l’environnement, Dr Bouraima Kouanda, a souligné que cet évènement va apporter de la lumière dans les consciences et éveiller aussi bien en chaque femme qu’en leurs maris, le rôle important que jouent les femmes dans le développement sous-économique du Burkina.
Norah Kafando, a salué le déplacement des participantes ainsi que l’engagement des associations sœurs et des partenaires sans qui, la tenue de cette activité ne serait possible.
Fabrice Sandwidi
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