Les fils et filles du Kénédougou se sont réunis, le samedi 17 mai 2025 à Samorogouan, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Orodara, chef-lieu de la province du Kénédougou. Ensemble, ils ont célébré une fête coutumière dénommée « Sangaba » qui signifie grandes funérailles.
Sangaba ou ‘’grandes funérailles’’, est une fête coutumière célébrée chaque année à Samorogouan pour souhaiter le repos éternel aux morts. Sangaba annonce aussi le début des travaux champêtres. L’édition 2025 s’est déroulée sous le thème : « Culture et tradition dans un élan de cohésion sociale ».
Selon le ministre en charge de la Fonction publique, Mathias Traoré, parrain de la cérémonie, cette fête coutumière est une source vivifiante de cohésion sociale et constitue un vœu sacré de bonnes récoltes pour la saison humide qui commence. Il a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance aux forces vives de Samorogouan pour l’avoir associé à l’organisation de cette manifestation culturelle.
Mathias Traoré a également invité les populations à faire de cette fête, une opportunité pour renforcer les engagements de leur culture à travers des actions telles que la formation des jeunes sur les pratiques ancestrales, la documentation de leurs rites et la valorisation de leurs expériences artistiques.
Le président du comité d’organisation Daouda Traoré a, au nom de la population de Samorogouan souhaité la réhabilitation des routes Banzon-Samorogouan, Samorogouan-Sindou, l’ouverture du centre médical de Samorogouan, l’érection d’un centre culturel et l’amélioration de la couverture téléphonique.
La cérémonie a été marquée par un don de vivres, le maïs aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en guise de soutien dans leurs missions de sécurisation du territoire.
Un défilé des femmes de Kourouma et de la Diaspora a mis fin à la cérémonie.
Agence d’information du Burkina