La grande salle du CENASA s’est transformée ce 13 juin 2025 en un haut lieu d’émotion et de reconnaissance, à l’occasion de la 28ᵉ Nuit des Galian, célébrant le mérite des journalistes burkinabè. Dans un contexte où l’information est précieuse et parfois risquée, cette cérémonie a mis à l’honneur les artisans de l’information.
Organisée par le ministère en charge de la communication, cette édition a connu la remise de plusieurs prix, notamment des prix spéciaux, des d’honneur et bien évidemment, les prix officiels
Le Super Galian, summum de la reconnaissance
Contrairement à l’édition précédente, il y a bien eu un Super Galian attribué à Liradan Philippe Ada de la RTB Télé, pour une production qui a obtenu une moyenne remarquable de 17,2/20. En plus d’un trophée et d’une attestation, il repart avec une villa d’une valeur de 18 millions FCFA, consacrant son professionnalisme.
Une première participation salutaire
Parmi les visages marquants de la soirée, Karine Pierrette Zongo, du média FilInfo, n’a pas caché sa joie après avoir remporté, pour sa première participation, le prix spécial de la Présidence du Faso. Son reportage intitulé « La vallée du Kou en crise d’eau : initiatives pour réhabiliter l’agriculture » a séduit le jury par sa profondeur et sa pertinence.
Lire aussi : 28E ÉDITION DES PRIX GALIAN : La Présidence du Faso prime des journalistes
« C’est un sentiment de joie ! C’est la première fois que je remporte le premier prix, et en plus un prix spécial. Mon travail m’a amenée dans la vallée du Kou à Bama, où j’ai interrogé des producteurs sur leurs difficultés liées à l’accès à l’eau. J’ai voulu aller au fond des choses, en intégrant des données, des études, et des liens géographiques. Ce prix, je le dédie à ma famille et à toute la rédaction de FilInfo », a-t-elle confié.
Autre révélation de cette édition, c’est celui de Abdoulaye Ouédraogo du journal Queen Mafa, qui a remporté un prix dès sa première participation. Il voit cette distinction comme un véritable tournant dans sa carrière. « Ce prix, c’est plus qu’une joie, c’est le sentiment d’avoir officiellement commencé ma carrière journalistique. C’est le fruit d’un travail bien fait, d’une œuvre bien mûrie, grâce au soutien de toute ma rédaction. Je suis fier, mais surtout motivé à continuer sur cette lancée », a-t-il expliqué.
Il a également tenu à rendre un hommage appuyé à sa directrice de publication. « Elle est plus qu’une patronne. Rlle agit comme une mère. Elle nous responsabilise, elle nous fait confiance. C’est grâce à cette atmosphère que j’ai pu donner le meilleur de moi-même », a-t-il ajouté avant de conclure «je dédies ce prix à toute la rédaction du journal Queen Mafa».
Une compétition plus relevée que jamais
Cette édition a enregistré 191 candidatures pour 382 œuvres, réparties dans cinq catégories : presse écrite, radio, télévision, presse en ligne et langues nationales. Les productions présentées ont témoigné d’un engagement profond pour un journalisme rigoureux, documenté et tourné vers les préoccupations de la société.
Fabrice Sandwidi
