Dans le cadre du baccalauréat 2025, au lycée professionnel régional du centre, les examens ont commencé le mardi 24 juin et ont pris fin, ce samedi 28 juin avec l’épreuve de technologie. Les candidats ont apprécié le déroulement de la session et fait des suggestions.
En cette matinée du 24 juin, les candidats ont fini de composer et c’est un à un qu’ils quittent les salles de classe. Certains sourient, d’autres sont stressés.
La candidate Wendpouiré Rebecca Rouamba a déclaré que lors de l’épreuve, il leur a été demandé de définir des termes. « Ils ont donné beaucoup. C’était comme projets, une matière qui est coefficient 4. Or, aujourd’hui-là, c’était coefficient 2. C’était pas simple, en tout cas. Mais, j’espère avoir au moins 10 », a-t-elle indiqué.
A écouter Rebecca, à l’avenir, annuler simplement le côté calcul dans la matière technologie serait la solution. « Tous les élèves ne maîtrisent pas le calcul puisqu’en classe, on fait des définitions seulement. S’ils pouvaient aussi insérer les définitions au niveau de l’examen, ça sera bien », a-t-elle confié.
Sia Joseph quant à lui, semble avoir été surpris par le fond de l’épreuve de technologie qui a duré trois heures. « Aujourd’hui, ce que nous on pensait faire, ce n’est pas ça qui est venu. On s’attendait aux définitions, poser les questions et donner des exemples. Mais, ça n’a pas été le cas, c’est comme on fait les projets. Les calculs ne sont pas les mêmes. Tant que tu ne connais pas et que tu n’es pas passé par ça aussi, tu ne peux pas savoir. On a fait de notre mieux et on attend les résultats d’ici jeudi », a-t-il expliqué.

Pour l’année prochaine, Sia Joseph pense que les professeurs devraient tenir compte du genre de sujets, que les élèves apprendront au cours de l’année avant de venir composer à l’examen.
« Donc, si ça sera même chose comme pour nous, je propose qu’on leur donne le même sujet qui est là. Mais, il faut faire en sorte que maths et technologie soient aussi QCM, les questions à choix multiples », a-t-il souhaité.
Joseph pense que ce procédé peut les aider à avoir une bonne moyenne.
Pour le président du centre Rodrigue Somda, dans l’ensemble, l’examen s’est bien passé. Les épreuves et les matériels ont été déposé, à temps. Ce qui n’a pas été fait à temps a été rattrapé, plus tard. Les jurys 120 et 121 ont été installé la veille. En plus, aucun incident n’a été enregistré. Par contre, il y a eu quelques absents.
Revoir à la hausse le nombre des surveillants
Environ 50 surveillants titulaires et autres suppléants ont été mobilisé dont deux surveillants par salle afin d’assurer la sérénité de la composition. Comme appui, ils ont reçu des instructions pour que le travail se passe bien et limiter au maximum, les tricheries. D’ailleurs, aucun cas de tricherie n’a été enregistré. Aussi, des tournées dans les salles ont été régulièrement faites.

Selon Rodrique Somda, ici, c’est un jury de 10 salles avec deux suppléants. Or, il peut arriver que l’un ou l’autre des suppléants aient besoin de se déplacer ou bien qu’il accompagne un candidat ou même que le jury ait besoin de lui pour une activité donnée. Du coup, ça affaiblit le système de surveillance.
Pour les années à venir, en tant qu’acteur du système éducatif, Rodrigue Somda préconise de revoir à la hausse, le nombre de surveillants et de suppléants par salle car, dit-il, cette année, le nombre de surveillants et de suppléants a été réduit de moitié, contrairement aux années antérieures.
Il n’a pas manqué d’apprécier le fonctionnement des cantines. « Tout était bien ordonné, bien fait », a-t-il ajouté.
Encourager pour soutenir
À l’endroit des candidats, c’est un message d’encouragement qui leur est adressé.
« Si un ou une candidate ne voit pas son nom sur la liste, il ne doit pas se décourager. Il faut recommencer jusqu’à gagner. Ceux à qui, la chance aura souri, je les félicite. Qu’ils en fassent bon usage ! Ceux qui veulent continuer les études supérieures, bon courage à eux ! Mon souhait personnel est qu’ils puissent utiliser ce parchemin pour créer des entreprises et entrer dans la dynamique de la construction du pays », a exhorté monsieur le proviseur.
Le président du centre Rodrigue Somda a salué l’esprit d’équipe, le service de sécurité, la rigueur dans le travail et tous les acteurs qui se sont engagés dans cet examen.
Françoise Tougry