La première session de la première édition Gouabougou a officiellement fermé ses portes le vendredi 11 juillet 2025 à Ouagadougou. Organisé par Harmon Services, ce camp vacances a rassemblé une vingtaine de jeunes âgés de 8 à 17 ans.
Après deux semaines de cuisine intense, deux semaines riches en découvertes culinaires, la première session du camp vacances « Gouabougou », a officiellement pris fin dans une ambiance festive et chaleureuse.
La cérémonie de clôture a été marquée par des allocutions remplies d’émotions, une chorégraphie et une exposition-dégustation des plats réalisés par les participants. « Ce camp était bien plus que de la cuisine. Nous avons créé des liens, appris à travailler ensemble, partagé des sourires, soutenu les plus petits et célébré chaque petit problème », a confié dans son discours la porte-parole des participants, Mafa Siri. Elle n’a pas manqué également de remercier les formatrices pour leur patience, car a-t-elle expliqué, « vous nous avez appris avec douceur, encouragé avec bienveillance et transmis des gestes précieux ».
Sous le regard de leurs parents, monitrices et professionnels du secteur, les jeunes cuisiniers ont présenté fièrement leurs créations. Du riz gras, du tô au babenda, des beignets de haricots, des galettes de mil et bien d’autres spécialités. À l’issue de cette session de formation, tous repartent avec des attestations et des cadeaux offerts par le sponsor Bonnet Rouge.

Deux semaines d’apprentissage enrichissant
Au cours de ce camp, les enfants ont appris à reconnaître les ingrédients typiques de la cuisine burkinabè et africaine, à préparer des recettes traditionnelles, à respecter les normes d’hygiène et à travailler en équipe. Ils ont appris à préparer les trois repas de la journée.
Pour la promotrice de l’évènement, Fatoumata Topan Gnanou, l’objectif recherché est de faire découvrir aux enfants les plats africains et burkinabè, leur faire apprendre et leur faire aimer. L’autre aspect non moins négligeable est l’autonomie. « Quand les enfants se séparent des parents, ils ne savent rien faire », a-t-elle soutenu avant d’expliquer l’enthousiasme des enfants autour cette activité, « au départ, ils ont cru que nous allions faire des gâteaux. Mais lorsque nous leur avons dit que nous ferions mieux que des gâteaux, ils étaient impatients de découvrir l’activité et tout est parti naturellement ». A noter que les enfants mangeaient ce qu’ils préparaient.
Au sortir de cette cérémonie de clôture, les participants sont revenus sur leur motivation à prendre part à ce camp de vacances-cuisine. « J’ai décidé de prendre part à ce camp afin de connaître nos mets locaux, apprendre à les cuisiner et surtout pouvoir cuisiner tout seul », a expliqué Mbendi Daniel élève en classe de 1ere D. Et d’ajouter « cuisiner est un besoin vital et ce ne pas une affaire de femme ou d’homme. Je sors très satisfait car j’ai beaucoup appris ».
Avec cette première édition réussie, le camp Gouabougou s’impose déjà comme un espace d’éveil, d’apprentissage et de valorisation du patrimoine culinaire.
Fabrice Sandwidi