La lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire a été au cœur de la soutenance de fin de cycle de l’étudiante Awa Ouédraogo, le 15 juillet dernier, à l’Université Aube Nouvelle de Ouagadougou. Elle a brillamment défendu un mémoire axé sur l’analyse des stratégies de sensibilisation utilisées par le Réseau africain jeunesse santé et développement au Burkina Faso (RAJS/BF), obtenant la note de 18/20.
Intitulé « Analyse de la communication du RAJS/BF dans la lutte contre les grossesses chez les adolescentes et les jeunes en milieu scolaire dans les communes de Ouagadougou, Koubri et Pabré », le mémoire d’Awa Ouédraogo met en lumière le rôle central que joue la communication dans la prévention des grossesses non désirées chez les jeunes filles.
Dirigé par M. Sondet Guillaume Sanon, expert en santé communautaire et président du Conseil d’administration du RAJS/BF, le travail a examiné les mécanismes de communication mis en œuvre par l’ONG pour sensibiliser les adolescents à la santé sexuelle et reproductive.
« La lutte contre les grossesses précoces devrait être une priorité nationale », a souligné la jeune chercheuse. Selon elle, seule une communication bien structurée et adaptée peut provoquer un changement durable des comportements.
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Le jury, présidé par le Dr Jean Pierre Ilboudo, directeur de l’Institut des Métiers de la Communication, du Journalisme, de l’Audiovisuel et du Cinéma (IMCJAC), a salué la pertinence du sujet, jugé d’actualité, ainsi que la rigueur et la qualité de l’analyse. Le professeur Lazare Pouya, encadrant pédagogique, et M. Sanon, maître de stage, ont tous deux salué le sérieux et la détermination de l’impétrante.
L’étude met en évidence les résultats positifs obtenus grâce aux actions de sensibilisation du RAJS/BF, tout en soulignant les défis persistants. Elle recommande notamment l’intégration de l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires et le renforcement du dialogue entre générations comme leviers durables pour enrayer ce fléau.
Source : AIB