Le décès d’une fillette âgée de seulement un mois à l’hôpital de Banjul, à la suite d’une mutilation génitale féminine (MGF), a provoqué un choc national et ravivé la controverse autour de cette pratique en Gambie, indiquent nos confrères de Minute.bf.
Selon un communiqué de la police gambienne publié le dimanche 10 août dernier, la fillette est décédée à son arrivée à l’hôpital de Banjul, capitale de la Gambie, après avoir subi une excision présumée et souffert d’une hémorragie sévère.
Deux femmes suspectées d’être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées, selon la police qui précise qu’une enquête est en cours à Wellingara (ouest de la Gambie), lieu où les faits se sont produits.
Selon les chiffres de l’UNICEF publiés l’an dernier, 73% des femmes et filles âgées de 15 à 49 ans ont subi cette pratique.