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Zallia Mantoro Ouédraogo : Rencontre avec une traductrice interprète aux grandes ambitions

Zallia Mantoro Ouédraogo : Rencontre avec une traductrice interprète aux grandes ambitions
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Une femme extraordinaire se distingue par son caractère exceptionnel, sa confiance en elle, son authenticité et sa capacité à inspirer les autres par son travail et ses actions positives. C’est bien  le cas de Zallia Mantoro Ouédraogo, traductrice-interprète et enseignante à l’université Joseph Ki-Zerbo et à l’École nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Son intelligence et sa générosité sont des qualités qui  la rendent unique. Focus sur une éducatrice talentueuse, passionnée de langues.

Sourire et joie de vivre, ce sont les signes distinctifs de Zallia Mantoro Ouédraogo. Habillée et coiffée à l’africaine, sa douceur est frappante au premier contact. Première fille de sa mère et unique fille de sa famille à être scolarisée, Zallia a eu la chance de côtoyer d’autres cultures lors de sa formation académique et ses nombreux voyages. Elle se fait remarquer par son joli teint d’ébène et son physique.

En Afrique, elle est vue comme une Ashanti du Ghana, une femme de Ségou au Mali, etc. tandis qu’en Angleterre, on la désigne comme l’Africaine pour faire la différence d’avec les Antillais.

« En Espagne, j’ai rencontré le père de Ricardo, le propriétaire de l’hôtel du même nom qui se trouve à Tanghin. Il me prenait pour une ivoirienne de Korogho. Cette coïncidence m’a donnée droit à quelques soirées dansantes gratuites au Ricardo. Pourtant, Zallia est bel et bien Burkinabè de source », déclare-t-elle.

Nous avons remarqué qu’elle est très regardante sur chaque geste qu’elle pose. « Perfectionniste à la lettre ? Oui. Je me reconnais dans ça parce que c’est mon plus grand défaut. Je mets beaucoup d’accent sur les détails. Peut-être par déformation professionnelle !», admet-elle.

Cependant, ce seul défaut ne saurait entacher ses autres qualités. En effet, son entourage la considère comme une femme visionnaire, engagée, responsable, gentille, franche, inspirante et impactante, impulsive quelquefois. Mais, sans rancune !

Une enfance heureuse

Aller à l’école est un rêve pour beaucoup d’enfants et Zallia n’en faisait pas exception. Par chance, son rêve  s’est réalisé car ses parents ont pris, à bras-le-corps, ses études. Dans le cadre de son éducation scolaire, Zallia commence l’école primaire à Tangaye. Trop petite pour parcourir la distance entre Bembela et arpenter la colline de Tangaye tous les jours, son père décide de l’inscrire l’année suivante, à l’école primaire A de Nab-Roogo de Ouahigouya. Elle quitte alors Bembela pour rejoindre l’autre moitié de la famille restée à Ouahigouya. Les champs de son père étaient à Bembela et toute la famille quittait Ouahigouya pour rester dans la ferme pendant  la saison hivernale. Dans les maisons construites par son père au milieu du champ, loin du village. elle a vécu en partie, dans cette ferme agricole, au milieu des arbres, des hautes herbes, des moutons, des chèvres, des bœufs de trait et les poules des mamans.

Comme toutes les filles de son âge, Zallia Ouédraogo a ramassé des noix de karité entre quatre heures et six heures du matin pour sa mère. Elle est une vraie villageoise, convertie en citadine. Comme quoi, selon Nelson Mandela, « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». En effet, elle reconnaît qu’elle a été transformée grâce à l’éducation qu’elle a reçue.

« J’ai essayé en vain, jusqu’aux larmes ».

Son parcours au premier cycle commence au collège de l’Avenir à Bobo-Dioulasso chez son grand-frère Souleymane alors, conseiller FJA à Farakoba. Lorsque ce dernier est affecté à Ouagadougou, elle rentre avec sa famille, poursuit son cycle au lycée municipal Bambata et achève le second cycle à l’internat au Collège Notre Dame de Kologh-Naaba.

Au lycée Bambata, Zallia se rend compte qu’elle peine à maîtriser l’arabe à cause de la prononciation de la Jota et de l’intonation. « J’ai essayé en vain, jusqu’aux larmes parce que je voulais épater mon père qui ne jurait que par l’arabe. C’est pour cela que tous mes frères étaient inscrits à l’école coranique ou au franco-arabe. J’ai alors, permuté avec une élève qui est venue en arabe et moi, je suis partie en allemand. Je m’y sentais tellement bien », partage-t-elle.

Mais, seulement, voilà ! Une fois au collège Notre Dame de Kologh-Naaba, Zallia se retrouve dans une série littéraire et doit étudier l’espagnol en lieu et place de l’allemand, avec un retard de deux ans sur les autres élèves qui avaient commencé au premier cycle, en classe de quatrième.

Fort heureusement, elle a pu tirer son épingle du jeu. Grâce aux conseils de ses enseignants, Paul Rouamba et Pierre Kouraogo, elle se prépare mentalement au métier de la traduction-interprétation dès la classe de seconde.

« Ils estimaient que j’étais bonne en langues et communication et que j’avais des prédispositions dans ce métier. C’est ainsi que Mr Pierre Kouraogo m’a mise en contact avec son ami, en l’occurrence Mr Songé Hervé qui exerçait déjà au CILSS en tant qu’interprète de conférence. Celui-ci m’a prise en charge en tant que mon Mentor. Je lui rendais visite, de temps en temps, au bureau et il me parlait du métier. C’est ainsi que j’ai pris conscience de l’importance du mentorat au niveau professionnel », indique-t-elle.

La carrière de Zallia Mantoro semblait déjà, tracé.

Il se confirme à l’université de Ouagadougou où, elle est orientée en Faculté des Lettres, Arts et des Sciences humaines et sociales (FLASHS), au département des langues vivantes, en anglais, dans les années 79-80.

A partir des trois premières années, parallèlement à ses études au campus, elle travaille comme enseignante de langues avec « Le corps de la paix » dans le domaine des langues étrangères telles que l’anglais et le français ainsi que les langues nationales, mooré et dioula.

« Ça m’a beaucoup aidée car c’était une grande opportunité d’apprentissage. Ainsi, j’ai pu aller en immersion dans une école professionnelle en Angleterre. Je suis francophone et c’est dans ce milieu que j’ai commencé à parler véritablement l’anglais », affirme-t-elle.

De nombreuses portes se sont ouvertes à elle et lui ont permis de voyager à travers le monde. Titulaire d’un diplôme de traduction-interprétation obtenu à l’École supérieure de Traduction et d’Interprétation, et de Cadres du Commerce extérieur à l’Université catholique fédérale de Lille (la Catho), Zallia détient deux autres maîtrises : une maîtrise d’anglais économique de Lille III et une autre maîtrise d’anglais en littérature africaine de l’Université de Ouagadougou.

La nostalgie des parents

Aujourd’hui, orpheline des deux parents, Zallia se souvient des moments passés sous leur aile.

« Mon père étant chef de canton, il était polygame avec de nombreux enfants. Mais, il a pris la décision de me mettre à l’école. Je salue son courage et au-delà de son courage, l’expression de ce grand amour pour la petite fille que je resterai toujours pour lui », explique-t-elle.

Sa mère, ménagère s’assurait qu’elle emprunte le chemin de l’école dans de bonnes conditions. « Elle veillait à ce que cela arrive, régulièrement. Cela n’avait l’air de rien. Mais, c’était énorme comme sacrifice, malgré ses multiples occupations. Avec le temps, par la grâce de Dieu, j’ai pu la faire partir à la Mecque », déclare-t-elle.

Il faut signaler que pendant toute son enfance, Zallia a grandi auprès de ses grands-parents maternels.

« Mon grand-père paternel m’appelait Béni Somba, et ma grand-mère maternelle ne se contentait pas de me donner à manger et à boire. Elle travaillait aussi sur mon mental en y logeant des rêves, de jolis rêves, de beaux rêves, de grands rêves. Je suis bénie dans ma vie », s’exclame-t-elle.

Selon Zallia, chaque membre de sa famille a contribué significativement à la construction de sa personnalité et à son devenir.

Interpréter et traduire ont un point commun, la langue

La principale différence entre l’interprétation et la traduction réside dans le support de chaque service. Les interprètes traduisent oralement la langue parlée, tandis que les traducteurs traduisent la langue écrite. Traduire consiste à comprendre un texte dans une langue source donnée et le transcrire dans une autre langue cible, à la demande du client. Interpréter revient à s’exprimer oralement dans une langue cible donnée à partir d’une langue source afin de répondre au besoin d’un public cible.

La traduction et l’interprétation sont donc, deux métiers de la communication, même si l’une consiste à un écrit et l’autre consiste essentiellement en une prise de parole en public. L’interprète-traducteur combine les deux métier et cela n’est pas toujours facile.

Selon Zallia, la traduction et l’interprétariat nourrissent bien son homme même si c’est un métier qui comporte beaucoup de stress et des délais serrés à respecter au niveau de la traduction.

Pour la petite histoire, Zallia a été sollicitée comme marraine du lycée privé Béognéré par la promotrice Mme Olga Ilboudo car elle sert de modèle. En effet, elle inspire d’autres filles et contribue à transformer leurs vies. Ainsi, est née une grande histoire de mentorat entre Nouria, Yé N’Kassiéhan et elle. La première qui était en classe de 5e fréquente maintenant, l’Université de Bobo en médecine et la seconde est actuellement, enseignante.

Elle fait savoir que celui qui exerce ce métier est comme un journaliste. Il peut embrasser d’autres métiers comme la diplomatie, l’édition, la publication, le reportage, la photographie, l’éducation, la formation, l’entreprenariat, etc.

De retour de ses études, elle s’est directement inscrite au Service national populaire (SNP) devenu plus tard, Service national de Développement (SND). Après le SND, elle se lance dans la dispense des cours d’anglais au centre américain de langues en attendant de rejoindre l’Université de Ouagadougou, l’Institut universitaire de Technologie (IUT), son premier poste.

En outre, elle a été vacataire dans de nombreuses facultés à l’université de Ouagadougou pendant près d’une trentaine d’années notamment à l’École supérieure de Sciences économiques (ESSEC) devenue par la suite Faculté de sciences économiques (FASEG) avant de devenir l’actuelle Unité de Formation et de Recherche en Sciences économiques et de Gestion (UFR/SEG), à  l’Institut du Génie de l’Environnement et du développement ddurable (IGEDD), à l’Institut supérieur de Gestion de Ouahigouya (ISGO) et enfin, l’Université Aube Nouvelle (U-Auben).

Une dame, toujours en perpétuelle dynamique

Sans jamais se lasser, Zallia Mabtoro est inscrite comme étudiante en Master II de sociologie et pratiques du développement durable à l’Université Joseph Ki-Zerbo au Centre de Formation et Gestion des Risques Sociaux (CEFORGRIS), un programme de la banque mondiale.

Après une dizaine d’années de pratique en tant que Freelance en traduction et interprétariat, elle est recrutée à l’Institut des Peuples Noirs comme Traductrice-Interprète permanente.

« Nous avons travaillé d’arrache-pied sous Prosper Komparé et Alimata Salembéré comme Ministre de la Culture de l’époque et tous les grands chercheurs de l’Université et du monde de la culture pour la mise en place de l’Assemblée constitutive de l’IPN présidée par Kamanda Wa Kamanda », mentionne-t-elle.

Ensuite, elle travaille pendant 15 ans avec United States Peace Corps comme Associate Peace Corps Director (APCD) for University and Secondary Math/Science Education, puis comme APCD (Girls Education and Empowerment) – Directrice associée pour l’Université, l’éducation secondaire Maths/Science, et pour la scolarisation et la promotion de la jeune fille.

Elle a terminé sa carrière au niveau de l’Unité de Coordination de la Formulation du Second Compact II du Burkina Faso (UCF-Burkina II) comme Traductrice-Interprète. L’UCF est une structure rattachée à la Primature du Faso et s’occupait du second compact du Burkina Faso qui portait sur l’énergie et particulièrement sur l’électricité.

Au gré de ses expériences, Zallia porte plusieurs casquettes. En effet, elle est membre fondateur de l’Association des Interprètes et Traducteurs du Faso (AITF) et aussi la Secrétaire Générale de l’AITF depuis 2016.

Distinguished Toastmasters (DTM), par ailleurs nominée Super DTM, ancienne présidente du Toastmasters Club 2IE et de Soroptimist Club Princesse Yennenga, Zallia est l’actuelle Présidente du Club Ouaga English Women Leaders.

En juillet 2024, elle est élue Présidente de la coordination des associations de l’éducation au niveau de l’arrondissement 5, Mairie de Bogodogo, etc. Elle est la présidente de l’Association pour la Promotion de l’Éducation et le Développement économique et social (APEDES).

Un projet ambitieux

En 2022, année de sa retraite, la traductrice-interprète a été décorée Chevalier de l’Ordre de l’Étalon. Après toutes ces années passées à travailler, Zallia croyait qu’avec la retraite, elle aurait plus de temps pour se reposer. Mais, visiblement, elle est toujours occupée à faire quelque chose : vider les greniers, savourer le livre d’un auteur, écrire et faire publier ses poèmes et romans, profiter de la vie, voyager, être à la disposition de sa famille et de ses proches.

Néanmoins, malgré son âge avancé, elle pense à des projets qui lui tiennent à cœur. A 67 ans, elle envisage l’ouverture d’un centre de formation professionnelle qui sera la somme de toutes ses compétences et expériences de vie afin de résorber le chômage des jeunes et faciliter leur insertion sociale.

« L’accent sera mis sur le mentorat et les « softs skills », des « lifeskills », des formations ciblées et sur mesure, le coaching, la prise de parole en public, le leadership ainsi que des services linguistiques bilingues. C’est ma façon de passer le flambeau aux jeunes générations. Ma plus grande joie serait de les voir réussir leurs parcours de vie », confie l’enseignante.

Elle invite donc, les étudiants qui sont à l’étranger, à murir des projets qu’ils peuvent réaliser, une fois rentrés au pays, afin d’impacter leur environnement et de créer de l’emploi pour les jeunes. Elle a trouvé sa mission de vie qui est : « Eduquer, Mentorer, Renforcer et Inspirer !– Educate, Mentor, Empower, Inspire! ».

Pour conclure, Zallia Mantoro Ouédraogo lance son proverbe préféré de Einstein :  « La vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ».

 

Françoise Tougry

 

 

Françoise Tougry

 

Tags: éducation des fillesportraitportrait de femme
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