Du 1er au 3 octobre 2025, le Burkina Faso a abrité la troisième édition des Universités africaines de la Communication (UACO). Le cinéaste et journaliste de formation Dr Halidou Harouna Youssoupha du Niger a présenté « Le cinéma, ferment de construction, de déconstruction de narratif dans la (re)conquête de la souveraineté des États de l’AES : cas de l’orage africain (2017). »
L’exposé de Dr Youssoupha a mis en exergue, les réalités que vivent les États de l’AES. Il a déclaré qu’il est important que chaque citoyen participe à construire ce terrain patriotique à travers, bien sûr, chaque Chef d’État : le Général Assimi Goita, le Général Tiani et le Capitaine Ibrahim Traoré. Surtout, par le cinéma.
A l’en croire, lorsqu’on prend l’histoire du cinéma en Afrique, c’était pour un but bien précis, pour une propagande par le biais de l’image. Aujourd’hui, il est possible de décoloniser les mentalités, de réhabiliter l’histoire de l’Afrique et de construire notre propre identité.
« C’était vraiment, le but de cette communication pour permettre aux autorités et à tous, de participer à cette nouvelle révolution estampillée, par les autorités, je dirais, de la Refondation de l’AES », a-t-il lancé.
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Pendant le panel, plusieurs préoccupations sont ressorties notamment le financement du cinéma et les catégories de cinéma qui participent pleinement, à déconstruire ou bien à construire l’imaginaire.
« Ça prouve l’intérêt que les participants témoignent à cette communication. J’ai apprécié la réaction du public », a-t-il indiqué.
Selon Dr Youssoupha, le cinéma peut contribuer à réhabiliter, à transformer les États de l’AES.
Aux prochaines UACO, si je suis encore sollicité, a-t-il soutenu, je me penchera sur une thématique de l’éducation à l’image. C’est très important.
Françoise Tougry, Razak Koné stagiaire
Queenmafa.net