Dans la dynamique de promouvoir le consommons local, la Fédération internationale des Industries agroalimentaires (FIAB) a organisé la 13e édition des Journées agroalimentaires. C’est le site du SIAO qui abrite cette manifestation, du 28 novembre au 5 décembre 2025 sous le thème «Transformation agro-alimentaire et souveraineté alimentaire au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives ».
Au pavillon soleil levant, on trouve de la farine (maïs, riz, manioc..), de la pâte d’arachides, des bouillons, du yaourt, des aliments précuits, du dolo, des mets locaux, des jus locaux, des produits cosmétiques à base de beurre de karité, des produits céréaliers, des équipements industriels, etc. Aux JAAL, on a l’embarras du choix.

Les JAAL sont une opportunité pour montrer les capacités dont dispose le secteur agroalimentaire au Burkina Faso, célébrant ainsi les réussites et les avancées majeures dans ce domaine.
« Le Burkina Faso est sur la voie de la souveraineté alimentaire. C’est dans ce sens que nous avons mobilisé l’ensemble des acteurs pour montrer les potentialités du secteur agroalimentaire. Nous allons également échanger afin de proposer des recommandations à l’endroit du gouvernement », a affirmé le secrétaire exécutif de la FIAB, Modeste Ouédraogo.

Selon Modeste Ouédraogo, ces 8 jours seront meublés d’exposition-ventes, d’un panel sur le thème de la souveraineté alimentaire et de la transformation agroalimentaire, des rencontres B2B pour échanger avec les institutions de financement, des rencontres entre acteurs du domaine et investisseurs afin de renforcer la dynamique de collaboration pour des productions plus qualitatives et quantitatives, etc.
« Quand on consomme ce qu’on connaît, ce qu’on produit, ce n’est pas la même chose que quand on importe. C’est beaucoup d’argent et des devises qui sortent. Donc, nous devons faire en sorte de pouvoir développer en interne, notre industrie agroalimentaire afin de satisfaire nos besoins alimentaires. Mais également, de créer de l’emploi », a expliqué le ministre de l’économie, des finances et de la prospective Aboubacar Nacanabo.
Il demeure convaincu qu’aujourd’hui, le Burkina Faso dispose de la dynamique, des capacités, des personnes engagées et toutes les ressources nécessaires pour relever les défis.
« La visite des stands nous montre qu’il y a vraiment du grand potentiel qui n’attend qu’à être valorisé. Aujourd’hui, nous pouvons avoir par exemple, des supermarchés qui n’exposeront que les produits burkinabè et ça va très bien se passer. Il faut vraiment qu’on franchisse ce pas », a-t-il exhorté.
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Un hommage bien mérité

Aboubacar Nacanabo a saisi l’occasion pour traduire sa reconnaissance à Simone Zoundi Kaboré. Celle-là même qui a été à la base des journées agroalimentaires.
« C’est vraiment un engagement qu’il faut saluer à sa juste valeur et encourager tous les acteurs qui sont dans l’agroalimentaire pour leur dire que l’orientation actuelle de l’État est de valoriser tous ces potentiels. Libre cours à tous les génies créateurs ! L’État va apporter l’accompagnement qu’il faut pour qu’ils puissent apporter leurs contributions à l’édification de notre économie », a-t-il lancé.
Dans la même veine, le président du Conseil national du patronat burkinabè Idrissa Nassa par ailleurs, parrain de la cérémonie a rendu un vibrant hommage à Madame Zoundi, modèle de parcours inspirant.

A cette 13e édition, les femmes se font remarquer tout comme les précédentes. Pour Aboubacar Nacanabo, c’est tout naturellement qu’il apprécie cette participation, signe d’un engagement inconditionnel.
« Ça ne me surprend pas parce qu’en réalité, quand les femmes s’engagent, c’est sans limite. Avec un accompagnement conséquent, nous pensons que la femme peut continuer à transformer radicalement notre situation. Nous allons les accompagner pour qu’effectivement, ces initiatives puissent apporter une contribution importante à la lutte pour l’autosuffisance alimentaire », a-t-il précisé.
Françoise Tougry/Queenmafa.net







