La chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso a condamné C.F., âgée de 29 ans, à une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme pour le meurtre de son conjoint, D.C.
Le drame s’est produit le 3 juin 2024, à l’issue d’une altercation conjugale. Au cours de la dispute, la victime a été grièvement brûlée avant de décéder quelques jours plus tard des suites de ses blessures à l’hôpital. Poursuivie initialement pour assassinat avec préméditation, C.F. avait été arrêtée puis écrouée à la maison d’arrêt de Bobo-Dioulasso.
Lors de l’audience du 25 novembre 2025, l’accusée a contesté toute volonté de donner la mort. Elle a soutenu que l’incendie était accidentel, expliquant que l’essence qu’elle manipulait se serait renversée lors de la querelle, entraînant l’embrasement après l’usage d’un briquet.
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Le ministère public a, pour sa part, estimé que les éléments du dossier traduisaient une intention préalable et a requis la réclusion à perpétuité. La défense a sollicité l’acquittement, ou à défaut, une qualification d’homicide involontaire.
Dans sa décision rendue le 27 novembre 2025, le tribunal a rejeté la thèse de la préméditation, requalifié les faits en meurtre et reconnu C.F. coupable, la condamnant à cinq ans de prison ferme.
Source : Sidwaya
