La ministre de l’économie, des finances et du développement Hadizatou Rosine Coulibali/Sori et des Ambassadeurs et Représentant-résidents de Banques ont procédé à la signature du protocole du Cadre général d’organisation des appuis budgétaires révisé (CGAB), ce mardi 27 février 2018 à Ouagadougou. C’est une confiance renouvelée au Burkina grâce à sa gestion économique fiable.
Ils sont au nombre de 8, les partenaires techniques et financiers (PTF) qui ont signé ce cadre général d’organisation d’appuis budgétaires. Ce sont : les Ambassadeurs de l’Union Européenne au Burkina Faso, de la République Fédérale d’Allemagne, du Royaume du Danemark, de la République Française, de la Suède, des Représentants résidents de la Banque Mondiale, de la Banque Africaine de Développement et le Chef du bureau de la Coopération Suisse.
Conformément à leurs engagements en matière d’efficacité de l’aide, notamment la Déclaration de Paris, le programme d’actions d’Accra et l’Accord de partenariat de Busan, les PTF signataires veulent soutenir la mise en œuvre du référentiel national de développement, qu’est le PNDES et ses déclinaisons sectorielles à travers des aides budgétaires.
Selon la ministre Hadizatou Coulibali le « premier objectif, est la réunion global du cadre sectoriel de dialogue qui permettra de faire le bilan de l’année 2017 et de voir les perspectives de 2018 et après. A l’intérieur de cadre sectoriel de dialogue, il y a des partenaires qui font de l’appui budgétaire. Ce sont des partenaires qui considèrent le système de gestion économique et financière du Burkina fiable et qu’ils vont passer directement par le budget de l’Etat pour leurs financements », a-t-elle confié.
A entendre la ministre, cette année c’est autour de 174 milliards de francs CFA qui vont passer par le budget de l’État. « C’est une modalité qui a été agrée par la communauté internationale à travers la déclaration de Paris au cours de laquelle, les partenaires ont trouvé qu’il était important qu’il ait un leadership national qui s’exerce, qu’il ait une appropriation nationale et une coordination de tout ce qui se fait, que les partenaires utilisent les procédures nationales lorsqu’elles sont bonnes et que cela soit aligné sur les priorités nationales », a soutenu Hadizatou Coulibali.
Hadizatou Coulibali/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement
Pour le Chef de file du cadre sectoriel du cadre de dialogue, l’Ambassadeur chef de délégation de l’union européenne, « l’aide budgétaire est une marque de confiance parce que tous les pays ne bénéficient pas d’aide budgétaire. Les PTF accordent l’aide budgétaire seulement aux pays qui ont un dispositif de gouvernance économique qui permet d’accorder ce type d’aide », a-t-il indiqué et de poursuivre que « c’est une aide direct aux trésors publics burkinabè pour lui permettre de mettre en œuvre ses politiques ».
Jean Lamy, Chef de file du cadre sectoriel du cadre de dialogue.
L’Ambassadeur Français lui, ajoutera que le Burkina est un partenaire fiable et l’argent que le contribuable français donnera spontanément au budget burkinabè sera bien utilisé indépendamment des projets que l’on peut mener.
En rappel, de 2000 à 2017, le volume total des appuis budgétaires décaissés par les PTF membres du CGAB est d’environ 2396 milliards de Francs CFA.
La ministre de l’économie et du développement se dit très rassurée et le Burkina, dira-t-elle devrait se réjouir de cette confiance renouvelée par les partenaires.
Assétou Maïga