Une séance de travail a réuni une délégation de la Banque Mondiale et celle de la Société Financière Internationale avec des membres du gouvernement ce 21 décembre 2017 à Ouagadougou. Ils ont échangé sur les priorités du Cadre de Partenariat Pays (CPP) 2018-2020
« Nous sommes venus rencontrer le premier ministre et certains membres du gouvernement pour leur présenter les grandes lignes de la nouvelle stratégie pays du groupe de la banque mondiale au Burkina Faso pour les années 2018 jusqu’à 2020 », a laissé entendre le chef de la délégation de la banque mondiale, Cheick Fantamady Kanté.
Ce nouveau cadre de partenariat pays a-t-il expliqué, est basé sur les priorités du Plan national du développement économique et social du Burkina Faso. Au cours de cette séance de travail, les grandes lignes de ladite stratégie ont été présentées à la partie burkinabè qui se définit en deux axes principaux.
« Le premier axe concerne le soutien aux secteurs porteurs de croissance et créateurs d’emploi. Et la banque mondiale a montré comment elle peut accompagner les politiques ou projets d’investissement pour maximiser l’apport de ce secteur à la création d’emploi », a dit Cheick Fantamady Kanté.

Et de poursuivre que le deuxième axe est focalisé sur le capital humain, c’est à dire tout ce qui concerne l’éducation, la santé et la protection sociale pour les couches vulnérables.
A ce niveau, le groupe de la banque mondiale dit apporter des appuis aux politiques et programmes du pays pour faire changer le paradigme de la pauvreté.
Les échanges se sont articulées autours d’autres secteurs appelés secteurs transversaux qui concernent la gouvernance, le genre, la gestion des ressources naturelles et aussi le foncier.
Aux côtés de la Banque Mondiale, la Société Financière Internationale était présente. Elle a aussi exprimé toute sa volonté d’accompagner le gouvernement burkinabè dans le développement des axes stratégiques qui ont été développés au niveau des infrastructures, de l’agro industrie et de l’amélioration du climat des affaires avec un accent sur l’inclusion financière.

« Au niveau de l’agro industrie, nous allons vraiment mettre l’accent sur le développement des chaînes de valeurs, du lieu de production en incluant les producteurs, les agriculteurs, au lieu de consommation en travaillant avec les principaux acteurs », a dit le responsable de la stratégie département Afrique Subsaharienne, Franck Armand Douamba.
L’énergie étant un des secteurs clefs sur lesquels travaille la Société Financière Internationale, il a indiqué qu’ils travailleront en synergie avec le gouvernement burkinabè pour le développement des producteurs indépendants d’énergie.
Un autre volet qui intéresse la Société Financière Internationale c’est celui de l’amélioration du climat des affaires. « Ce dernier volet et non des moindres est très important », a-t-il dit.
Issa KARAMBIRI