Les épreuves de français et de sciences de la vie et de la terre (SVT) ont marqué le début des épreuves écrites du Brevet d’étude du Premier Cycle (BEPC) sur toute l’étendue du territoire burkinabè. Pour la première demi-journée de l’examen, des candidates du lycée Nelson Mandela apprécient différemment les sujets qu’elles ont traités en cette matinée du 06 juin 2019.
L’ambiance est toute particulière au Lycée Nelson Mandela après les épreuves de français et de SVT que des candidats jugent très difficiles. Réunis en petits groupes, d’autres rapportent à leurs camarades ce qu’ils ont écrit sur leurs copies.

Toute triste, Carine Rapademnaba dit être déçu du sujet de SVT car s’exclame-t-elle « rien de ce que je connaissais en SVT, n’est venu au BEPC ». Si je devais m’attribuer une note, elle n’excédera pas 6/20 a-t-elle ajouté. Par contre, confie –elle, le sujet de français était abordable. Pour se consoler, Carine promet de se remettre au travail pour réviser les autres matières et espérer avoir de bonnes notes afin de décrocher son examen.
Rien n’est perdu d’avance

Cette autre candidate, Assétou Rouamba, trouve également que les sujets de SVT étaient incompréhensibles malgré les deux sujets au choix en SVT. « Je trouve que l’épreuve de français était abordable par contre l’épreuve du SVT était difficile car je n’arrivais pas à m’en sortir. J’ai eu l’impression d’avoir tout oublié lorsque j’ai vu les sujets de cette matière. Je sais que si j’ai trop eu en SVT ce serait la note de 5/20 », a-t-elle indiqué. Assétou compte s’armer de courage pour affronter les autres épreuves. « Je me remets vite au travail car c’est le premier jour et rien n’est encore perdu d’avance » conclut-elle.
Le major du BEPC 2019 pourrait être une fille

Laetitia Nana, pour sa part, a émise une appréciation positive à l’égard des deux épreuves. « L’épreuve de SVT a été autant abordable que celle du français » a-t-elle signifié. Par ailleurs, elle a souhaité que les autres épreuves soient à l’image des deux premières. Même si Laetitia a trouvé les épreuves à sa portée, elle compte rester sur ses gardes en révisant les autres matières pour ne pas avoir une surprise désagréable lors des autres épreuves. Si Laetitia Nana a une appréciation différente de celle de Carine Rapademnaba et Assétou Rouamba, toutes s’accordent à affirmer que le major au BEPC 2019 pourrait être une fille. Car selon elles, les filles ont autant de capacité que les garçons pour réussir et accéder à la première place.
Débutées le 6 juin 2019, les épreuves du BEPC se poursuivent jusqu’au 8 juin 2019. Ce sont 304.096 candidats qui prennent part au BEPC 2019 contre 315.235 pour l’année 2018. Les résultats du 1er tour sont attendus au plus tard le 11 juin 2019.
Marie Sorgho