Burkina Faso: Le Mouvement citoyen Fémin-In forme des défenseurs des droits humains

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La toute première édition de l’académie des défenseurs des droits humains a pris fin ce 28 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette initiative est du mouvement citoyen Fémin-In avec l’appui de son partenaire, Diakonia.

Dans l’optique de forger un avenir plus équitable et solidaire pour tous, le mouvement citoyen Fémin-In a initié la première édition de l’académie des défenseurs des droits humains. Commencée le 23 octobre 2023, cette première édition a connu son apogée ce samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou. Au total, plus d’une vingtaine de participants ont pris part à ces six (06) jours d’échange, de formation et de partage d’expériences. Ces participants repartent outillés sur les droits humains.

Bénédicte Bailou membre fondateur du mouvent femin In et formatrice en pleine séance de formation

Durant ces journées de formation, les participants ont reçu des cours théoriques sur la notion de droit et surtout le droit humain (les défenseurs des droits humains ; les acteurs responsables de la protection des droits humains, les défis liés à l’application des droits humains…). Des séances de travail en groupe ont été instituées pour permettre aux participants de traiter divers sujets sur la défense des droits humains. Ils ont, à la suite des séances de travail, restitué leur travail de groupe permettant ainsi un recueil de plusieurs opinions sur ces sujets traités.

La présidente du mouvement citoyen Fémin-In, Annick Laurence Koussobé, a tenu à rappeler aux participants que leur rôle en tant que défenseur des droits humains ne se limite pas à ces jours passés ensemble mais perdure dans leurs actions quotidiennes. De même, il est de leur devoir de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Elle n’a pas manqué également de transmettre sa profonde gratitude à l’endroit de leur partenaire Diakonia pour l’accompagnement dans l’exécution de leurs activités.

Au nom des participants, Latifatou Ouédraogo a remercié le mouvement Fémin-In pour cette initiative à l’endroit des jeunes qui est un cadre d’éducation et de brassage. Par ailleurs, elle a invité ses frères et sœurs participants à travailler main dans la main avec les bagages intellectuels reçus pour mener la lutte déjà engagée.

Au sortir de cette édition, la présidente du mouvement Fémin-In explique les raisons de la tenue de cette activité et se dit satisfaite de cette première édition. « On s’est rendu compte que de plus en plus les jeunes manquaient vraiment d’outils ou d’expérience en matière de droits humains. On s’est dit qu’il était donc important qu’il y ait ce genre d’espace pour réunir les jeunes et les outiller pour pouvoir aborder les thématiques en lien avec les droits humains. À la fin de cette première édition, c’est un sentiment de fierté qui nous anime car nous avons vu lors de ces jours d’échange, des jeunes engagés et qui voulaient vraiment apprendre et renforcer leur capacité sur les thématiques en lien avec les droits » déclare-t-elle.

Mouhyiddine Ouédraogo, l’un des formateurs, a jugé pertinent, en tant que défenseur des droits humains de joindre son image à cette activité.

Mouhyiddine Ouédraogo, l’un des formateurs, n’a guère manqué de féliciter le mouvement pour avoir initié cette séance de formation. Aussi il précise qu’il était normal et important pour lui en tant que défenseur des droits humains de joindre son image à la tenue de cette activité. Pour terminer, Mouhyiddine Ouédraogo note que les participants sont bien outillés pour mener la lutte. « Les participants sont bien outillés parce que nous avons eu l’occasion à travers une séquence d’organisation qui a porté sur plusieurs éléments permettant ainsi d’aborder plusieurs aspects en lien avec la défense des droits humains », va-t-il laisser entendre.

Latifatou Ouédraogo:. « J’ai décidé de participer à cet atelier car j’avais besoin de renforcer mes capacités en droits humains.

Quant à Latifatou Ouédraogo, bénévole au sein du mouvement Fémin-In, elle nous explique les raisons de sa participation à cette formation. « J’ai décidé de participer à cet atelier car j’avais besoin de renforcer mes capacités en droits humains. C’est un domaine qui me semblait réservé aux spécialistes. Donc j’avais besoin d’avoir certaines informations spécifiques. »

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