Burkina Faso : La 2ème édition du festival de films alimenterre lancée

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Initiée par Semfilms/Ciné droit libre, Humundi (ex SOS Faim) et ses partenaires, la deuxième édition du festival de films alimenterre a ouvert ses portes, ce mercredi 08 novembre 2023, à Ouagadougou. Placé sous le thème « quelle alternative pour des systèmes alimentaires durables à l’échelle locale et mondiale ? », la deuxième édition de ce festival est prévu se dérouler du 8 au 11 novembre 2023 au palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané de Ouagadougou.

Le festival de films alimenterre abrite plus d’une cinquantaine de stands pour une exposition des fruits de la terre. Durant quatre jours, diverses activités seront menées à savoir des panels, des projections de films, des formations afin d’apporter une coloration particulière à cette deuxième édition.

L’ouverture de la cérémonie est ponctuée par une série de discours et des projections de films. « Je déclare ouvert le festival de films alimenterre ». C’est sur ces mots que le parrain , Alfred Sawadogo, PCA de SOS Sahel international Burkina Faso a lancé l’activité. Promouvoir la souveraineté alimentaire et parler de l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso, tels sont les objectifs de ce festival. En effet une projection de films a eu lieu, permettant de comprendre  les objectifs de SOS Faim. Il est question, entre autres, d’agir aux côtés du monde paysan, de soutenir une agriculture locale, de garantir le droit à une alimentation saine et locale et d’interpeler les décideurs.

La projection du film est suivie du lancement officiel de la nouvelle dénomination de l’ONG SOS Faim. Créée en 1964 en Belgique, l’organisation non gouvernementale SOS Faim passe à l’appellation « Humundi ». Selon la directrice pays de Humundi, Alimata Sawadogo, ce nouveau nom vise à mettre l’accent sur l’évolution et l’adaptabilité de la structure. « En effet, le monde change et les défis du développement auxquels nous sommes confrontés évoluent constamment. Nous devons nous adapter, innover et explorer de nouvelles façons de relever les défis actuels et futurs pour rester pertinents et efficaces », a-t-elle expliqué.

Alimata Sawadogo, directrice pays de Humundi (ex SOS Faim) et Alfred Sawadogo, parrain du festival

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Aux dires du coordonnateur du festival, Abdoulaye Diallo, ce festival existe en Belgique et bien d’autres pays. Il est un évènement qui traite des questions écologiques  et sert de cadre d’échanges entre les experts du domaine et le public. « Il y’aura des panels, des expositions de produits bio et issus des recherches, des ateliers et des espaces enfants pour les former aux techniques de fabrication de compost » a-t-il expliqué.

Le parrain se réjouit du choix porté sur sa personne car étant dans une structure évoluant dans le domaine il y’a plus de 40 ans. « Pour une fois, je me dis que ceux qui choisissent les parrains ont bien choisi parce que notre organisation SOS Sahel du Burkina est présente sur le terrain depuis 40 ans. Elle est au cœur de la problématique de la question des terres », a-t-il déclaré. Il a également apprécié, à sa juste valeur, cette initiative car elle favorise des « donner » et des « recevoir » permettant ainsi de dégager des recommandations destinées au gouvernement.

Visite des stands par le parrain

Quant à la directrice pays de Humundi, ce festival est initié pour inspirer et susciter des débats autour des alternatives sur les questions de système alimentaire durable afin d’amener le public à vraiment se pencher sur la question de la paix et voir aussi comment l’on s’alimente. Les exposants n’ont pas manqué de traduire leur reconnaissance aux organisateurs pour cette opportunité.

Blaise Ky, exposant

Pour Blaise Ky, chargé de communication de Voxell Groupe exposant des infusions, des tisanes et des farines made in Burkina Faso, l’idée est salutaire et surtout la bienvenue car c’est l’occasion pour eux, exposants de faire connaitre l’entreprise et faire connaître leurs produits. « C’est vraiment une initiative à louer car si on regarde ici au Burkina Faso, nous parlons plus de consommons local et depuis notre exposition à l’ouverture du festival, nous avons de l’engouement autour de nos produits », a-t-il lancé. Il a suggéré aux organisateurs de faire le lancement dans les années à venir dans la matinée afin d’attirer beaucoup plus de monde.

Fabrice Sandwidi

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