Le cadre de concertation des organisations et acteurs intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes au Burkina Faso conduit un projet d’appui au renforcement de l’inclusion et de la participation citoyenne des femmes, jeunes filles et jeunes garçons au Burkina Faso. Le lancement officiel dudit projet a eu lieu ce jeudi 7 juillet 2022 à Ouagadougou.
Le projet d’appui au renforcement de l’inclusion et de la participation citoyenne des femmes, jeunes filles et jeunes garçons au Burkina Faso consiste à doter les femmes déplacées internes de carte nationale d’identité burkinabè gratuitement afin de leur permettre de bénéficier de certains services sociaux de base, de sensibiliser les femmes et les hommes sur les instruments juridiques tel que la convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes.

Il s’agit également de renforcer l’engagement des femmes dans les questions de paix et sécurité à travers la vulgarisation de la résolution 13 25. « Cette sensibilisation va durer 1 mois avec 500 personnes dont 400 jeunes filles et 100 femmes sur les réseaux sociaux », a précisé Martine Yabré, coordonnatrice du cadre de concertation.
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Il est prévu également l’audit genre du ministère de la défense et des anciens combattants sur une période de 6 mois. « L’audit va concerner les ressources humaines, les procédures et bien d’autres éléments. Mais, il est important que nous puissions coordonner évidement avec les premiers responsables de ce ministère », a annoncé Martine Yabré.

Des sessions de formations à l’endroit des journalistes et le coaching de 500 jeunes filles et jeunes garçons sont des activités programmées dans le cadre de la mise en œuvre du projet.
Ce projet vise 4 résultats à atteindre à savoir la mise en œuvre de moyens au profit des femmes, des jeunes filles et jeunes garçons afin de leur permettre de disposer pleinement de leur citoyenneté.
Le second résultat concerne la promotion, l’engagement et la participation politique des femmes, des jeunes filles et jeunes garçons au Burkina Faso. La mise en œuvre de l’agenda femme paix et sécurité au Burkina Faso avec un focus sur la cohésion sociale et l’évaluation globale du projet sont les deux autres attentes.
Le ministère du genre et de la famille a salué l’initiative de ce projet. « Nous comptons accompagner la mise en œuvre de la résolution 13 25 à travers des outils qui seront mis à la disposition de ces organisations et des structures de l’Etat afin de faire en sorte que les questions de sécurité soient des questions qui intéressent nos concitoyens », a laissé entendre Ousmane Djiguemdé, directeur de cabinet du ministre en charge du genre.
Quant au coordonnateur du Fonds commun genre, Sié Hien, il s’est réjouit de la mise en œuvre de ce projet financé par le Fonds commun genre à hauteur de 120 millions de FCFA pour une période de 2 ans. « Nous nous engageons à accompagner ce projet et fondons l’espoir que ce projet produise un résultat escompté comme pour le premier », a t-il ajouté.
Marie Sorgho