Ciné droit libre: Un Bilan à mi-parcours jugé satisfaisant

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La maison de production Semfilms a organisé le mardi 12 décembre 2017 à Ouagadougou, un point de presse pour faire un bilan à mi-parcours de la 13e édition de Ciné droit libre.

La 13e édition de Ciné droit libre (CDL) bat son plein à travers ses différentes activités. Le mardi 12 décembre 2017 à l’institut français de Ouagadougou,le comité d’organisation a tenu un point de presse pour faire un bilan à mi-parcours. Selon le coordonnateur du CDL, Abdoulaye Diallo, le bilan de cette 13e édition est satisfaisant. Il a souligné que les trois premières soirées qui ont concerné l’ouverture, le panel sur la célébration des droits de l’homme, les projections de films dans les zones non loties et à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), ont été satisfaisants.

Concernant les activités à venir, M. Diallo, a cité la chanson du collectif les migrants portant sur le thème du festival qui est « Migrations, Loin de chez moi ? ». En outre, il noté la célébration du 13 décembre, date anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, la projection du film « Borri bana » et un concert reggae pour annoncer le village CDL. « De nombreuses activités sont prévues jusqu’au à la fin du festival et nous sommes contents de la mobilisation de la population », s’est réjoui M. Diallo. De son avis, le festival est une plateforme qui entend sensibiliser et participer à l’éducation de la population sur la question migratoire à travers les arts que sont le cinéma, le débat et la musique et l’humour. A l’entendre, le but de CDL est de créer un festival composé des films censurés pour véhiculer des messages et pousser à l’action. Et d’ajouter qu’au Burkina Faso, il a aidé à l’éveil des consciences de la jeunesse. Abdoulaye. Diallo a par ailleurs dévoilé que CDL est présent dans six pays d’Afrique de l’ouest, dans plusieurs villes du Burkina Faso et aussi grâce à la télévision numérique nommé « droit libre TV ».

Les questions des journalistes ont concerné l’adhésion de la population à cette 13e édition. A cet effet, il a expliqué que CDL un espace où la liberté d’expression est une réalité. La participation des artistes engagés, a-t-il poursuivi, ont contribué à fidéliser le public. De plus, il a garanti qu’une étude réalisée en 2014 a permis de démontrer que 67% de la population a changé de comportement grâce au festival. Selon Luc Damiba, membre du comité d’organisation, le numéro spécial du journal l’Indépendant veut rendre un hommage à Norbert Zongo et à sa mère Augustine Silvie Zongo. Il a mentionné que cette édition spéciale est une série de témoignage de tous ceux qui ont hérité de la plume du journaliste. M. Damiba a assuré que c’est un acte symbolique afin de collecter des fonds pour la famille Zongo.

 

« Maman Zongo est restée digne, elle a refusé de recevoir toute sorte de financement soit disant une compensation pour l’assassinat de son fils. Cette collecte va servir à l’organisation de ses funérailles », a-t-il justifié. Quant à Didier Awadi, membre du collectif les migrants, il a affirmé que cette chanson est une contribution des artistes musiciens africains vivant dans les zones avec un fort taux de départ vers l’occident. « Nous avons le devoir de nous exprimer sur la question des migrations».

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