Cinéma: le Burkina Faso sera dignement représenté à Besançon

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Du au 11 au 19 novembre 2017 se tiendra le 17e  festival des Cinémas d’Afrique  à  Besançon en France. A cette tribune cinématographique, le Burkina Faso sera représenté par le réalisateur Kiswendsida Parfait Kaboré  avec son film « Place à  la révolution ».

Après avoir fait ses preuves à travers la réalisation de trois courts métrages, le réalisateur burkinabè, Kiswendsida Parfait Kaboré a  lancé en avril dernier  son premier long métrage,  « Place à la révolution ».

Film documentaire d’une durée de 84 minutes, « Place à la Révolution » retrace les différentes luttes menées par les leaders du mouvement « Balai citoyen », de 2012 à 2014, notamment l’animateur et  reggae man Sams ‘k Le Jah et le rappeur Smockey.

Un ensemble de  lutte organisé à l’époque  contre la modification de l’article 37 de la constitution burkinabè  qui  a conduit   à la chute du régime de  Blaise Compaoré.

 Film projeté dans plusieurs festivals notamment à Dakar, à Bamako, à Lyon, et en Guadeloupe où il a reçu un prix, « Place à la Révolution » a été sélectionné pour la   17 édition du festival des Cinémas d’Afrique, « Lumières d’Afrique » à Besançon en hors-compétition.

 Selon le jeune réalisateur, c’est un immense plaisir   de voir que son film qui revient sur une période importante de l’histoire du Burkina soit projeté dans plusieurs contrées « c’est vrai que le film est en hors compétition mais ça fait toujours plaisir de voir que son œuvre soit   appréciée partout dans le monde », nous confie-t-il.

Alors que le Burkina Faso vient  de commémorer l’an III de  l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, Parfait Kaboré  se rappelle  comme si c’était hier tout en ayant  une pensée pour toutes les victimes. « Ces martyrs ne sont pas morts pour rien. Cependant, il faut que la justice leur soit rendue et pour cela il faut continuer à lutter », martèle –il.

A en croire le réalisateur du film, « Place à la Révolution » sera projeté dans bien d’autres salles en France ainsi qu’en Afrique de l’Ouest.

Lala Kaboré /Dera

 

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