Difficile de se frayer un chemin, toutes les voies sont inaccessibles. A gauche tout comme à droite, les chauffeurs de véhicules sont fatigués d’attendre dans une longue file indienne. Des cyclomoteurs se débrouillent comme ils peuvent pour avancer mais en vain.

C’est à cette gymnastique désolante que sont confrontés les usagers de la route tous les jours, quittant le quartier Tampouy en passant par Nonsin pour le centre ville.
Des policiers à peine écoutés, des VADS ignorés. Les usagers de cet axe sont difficiles à contrôler. Chacun veut arriver à destination peut importe la manière. Du coup la circulation devient difficile. Personne n’avance et la débandade survient. Toutes les manières sont bonnes pour se frayer un chemin peu importe l’issu. Sur la voie, se disputent le passage, des automobilistes, des cyclomoteurs, des cyclistes et même des charretiers.
La priorité qui était accordée même aux ambulances est ignorée, elles aussi avancent cahin-caha toute en alerte. Pas de tolérance routière sur la voie.
Les policiers qui sont censés réguler la circulation semblent débordés. « Tant que les usagers ne vont pas respecter un peu les consignes, il sera difficile d’avoir une circulation fluide ici surtout à ces heures pareilles », confie cet assistant de police qui peine à contenir l’avancée désordonnée des usagers. Certains usagers, lassent d’attendre dans la file trouvent d’autres moyens.

Si les cyclomoteurs peuvent trouver des issus. Il est très difficile pour les automobilistes de se frayer. Ils doivent attendre. » Un trajet qui ne vaut pas 1 km, cela fait plus de 30 min, je cherche un opportunité de passage en vain », se plaint cet automobiliste.
La plupart des usagers se plaignent de l’embouteillage sur cette voie surtout aux heures de pointe. En voulant se trouver des raccourcis, ils sont confrontés des risques d’accident.

Tant que la construction de l’échangeur du nord ne sera pas achevée, les usagers de cette route seront toujours contraint à ce scénario. Cependant, un peu de civisme peut toujours réduire les dégâts.
Issa KARAMBIRI