Valérie verdier, la Présidente Directrice générale de l’Institut de recherche pour le Développement (IRD) du 06 au 07 juillet 2022 au Burkina Faso. Cette visite a permis à madame Valérie Verdier, d’échanger avec l’équipe de l’IRD sur place sur les défis actuels et de signer des conventions de collaborations des partenaires.
La PDG de I’IRD , Valérie Verdier est une biologiste dont les compétences en phytopathologie sont internationalement reconnues. Valérie défend une science des solutions durables basées sur des savoirs transdisciplinaires et locaux, co-construits avec les communautés scientifiques et les sociétés au Sud, pour un fort impact sociétal et environnemental.
Selon le représentant de l’IRD au Burkina Faso, Fabrice Courtin, les recherches qu’il y a au Burkina Faso visent à accompagner le pays à pouvoir relever ses défis. « Il le faut à travers des recherches qu’on développe grâce aux partenariats avec les universités, le Centre National de Recherches Scientifiques et Technologiques (CNRST) et ses partenaires Français, Africain Européen et internationaux », a-t-il précisé.
Pendant la conférence, François Courtin a souligné le difficile accès au terrain qui permet l’apprentissage pratique. « Si vous voulez mener une recherche à la fois fondamentale et rationnelle, il faut bien entendu aller sur le terrain », a-t-il lancé.
En plus de la conférence de presse, Valérie Verdier avait d’autres activités dans son agenda. Il s‘agit entre autres des audiences et de nouveaux partenariats.
Elle a été reçue par Pr Abou Napon, Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache. Ils ont échangé sur la nécessité d’œuvrer davantage au renforcement des capacités de la jeunesse africaine de son réseau, mais aussi sur les besoins accrus de valorisation des résultats de la recherche et d’innovation.
Valérie Verdier s’est rendue également à l’université Pr Jeph Ki-Zerbo où des accords-cadres de coopération scientifique ont été signés. Et à l’en croire, c’est pour un renforcement de la recherche développement entre la France et le Burkina Faso, partenaire historique et d’envergure de l’IRD. Elle ajoute que l’université Pr Joseph Ki-Zerbo est une institution incontournable dans le paysage universitaire d’Afrique francophone et sur le plan international pour sa production scientifique. Valérie verdier a traduit sa reconnaissance au Pr Jean –François Silas Kobiané, Président de l’Université.
Fruit de la collaboration entre l’ambassade de France au Faso, le CIRAD et l’IRD, le centre d’information sur la recherche et le développement CICRD poursuit depuis plus de 20 ans, sa mission dans un esprit collaboratif. Pour Valérie verdier, travailler ensemble a beaucoup d’avantages quand il se fait selon un angle qui est bénéfique dans les deux sens. Celui de la diffusion des connaissances et la capacité à toucher un grand nombre de personnes.
Par la diversité et la pérennité des partenariats qu’il entretient avec les acteurs académiques, l’IRD a intégré le paysage scientifique Burkinabè. Il a noué des relations étroites avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le CNRST, les universités ainsi que l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche (ANVAR).
Avec ses partenaires burkinabè, l’IRD souhaite également s’inscrire dans une dynamique régionale à travers différents projets co-construits dans la région en matière de santé, sécurité alimentaire, biodiversité et de relations avec les sociétés. Ces sujets sont d’une importance majeure pour faire face aux défis sociétaux, économiques et environnementaux, auxquels les populations de la bande soudano-sahélienne sont confrontés.
Abdoulaye Ouédraogo et Adama Hébié (Stagiaires)