Droits des  femmes  : des associations crient au non-respect

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En France, des associations de femmes et féministes ont déploré ce lundi 13 février 2023,  dans un rapport, le non-respect des droits des femmes, partout dans le monde. Selon les porteurs de voix, plusieurs mouvements à caractère politique ont contribué au recul des droits en matière  de la femme. Elles interpellent  les gouvernements à prendre des mesures pour contrer ces menaces pour un sursaut politique.

Droit à l’avortement révoqué par la Cour suprême aux Etats-Unis, interdiction d’étudier ou d’occuper certains emplois pour les femmes en Afghanistan ou encore restrictions d’accès à la contraception en Pologne… sont entre autres  des atteintes aux droits des femmes, estiment les associations.

Selon la représentante d’Equipop, aucune région n’est épargnée par le  phénomène qu’elle qualifie de retour en arrière.  Elle estime que cela est l’œuvre de certains  groupes très divers qui se sont unis  contre les droits des femmes.

Des alliances anti-droits des femmes

Le rapport ne s’est pas limité à décrier, il est allé plus loin en citant des organisations qui ont été créés uniquement pour nuire à la femme.

Il s’agit d’États  situés aux antipodes de l’échiquier diplomatique, groupes politiques d’extrême droite, mouvements religieux fondamentalistes qui sont  des mouvements anti droits, a révélé  le rapport.

Lucie Daniel, défenseuse des droits des femmes, a souligné que ces mouvements sont particulièrement bien organisés et « connectés les uns aux autres » et « généreusement financés », ce qui leur permet d’empêcher des avancées, de maintenir le statu quo ou de provoquer des reculs en matière de droits.

 Une lueur d’espoir pour les féministes

Selon la porte-parole, la défaite des camps conservateurs lors des dernières élections aux Etats-Unis et au Brésil à été une bouffée d’oxygène, même si elle reconnaît que  la capacité de nuisance des mouvements anti-droits reste forte ».

Elle s’est réjouie du fait que la France fasse partie de la dizaine de pays à avoir déclaré son intention de mettre en œuvre une politique étrangère féministe.

Les Cheffes des  associations ont saisi l’opportunité pour  recommander les dirigeants français à augmenter de façon substantielle le soutien financier aux associations féministes et de faire des luttes féministes « un sujet de diplomatie prioritaire ».

Aminata Ouédraogo, stagiaire

Source 20minutes.fr

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