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Excision: 10 fausses idées reçues

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Elles sont aujourd’hui 200 millions à vivre avec une forme de mutilation génitale féminine (MGF). Si les tendances actuelles se poursuivent, 86 millions de filles supplémentaires âgées de 15 à 19 ans risquent, elles aussi, de subir pareille pratique d’ici à 2030. Sorcellerie, commandement religieux, chasteté, honneur familial… tour d’horizon des idées reçues sur l’excision.

1. Une fille non excisée est une fille sauvée

La pression sociale sur le terrain est palpable : une fille non excisée est souvent pointée du doigt et stigmatisée par celles qui l’ont subi, mais aussi, parfois, par sa famille et sa communauté. Et lorsque certains villages réfractaires et résistants à l’excision s’y opposent publiquement, ils sont à leur tour vilipendés.

2. C’est une pratique bénéfique pour les filles

Sortie de l’enfance, rituel de passage à l’âge adulte, coutume sociale… l’excision se pratique traditionnellement juste avant le mariage, afin de rendre la future jeune mariée « pure » aux yeux de son futur mari et de maintenir l’honneur de sa famille. Pourtant, ces mutilations ne présentent aucun bienfait pour elles. Bien au contraire, elles ont des conséquences extrêmement néfastes, aussi bien physiques que psychologiques. Elles renforcent de surcroît les discriminations de genre déjà très présentes dans ces pays.

3. L’excision ne concerne que l’Afrique

La prévalence de ces pratiques est très variable : la plupart des pays concernés se situent sur le continent africain (Égypte, Ethiopie, Somalie), avec près de 90 millions de filles et de femmes de plus de 10 ans mutilées. Toutefois, on retrouve aussi des filles et des victimes au Moyen-Orient, notamment en Irak, mais aussi en Indonésie (70 millions) et au sein de certaines communautés d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud.  Sans compter les cas présents en Europe et aux États-Unis (cf. 4.)

4. Seuls les pays en développement sont concernés

Les MGF persistent même en Europe de l’Ouest, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande en raison de l’immigration. En Europe, on compte 500 000 femmes mutilées. On recense près de 50 000 cas en Allemagne et 60 000 en France – l’excision ayant souvent lieu durant l’été.
3 filles sur 10, dont les parents sont issus de pays où ces pratiques traditionnelles néfastes sont répandues, sont elles-mêmes victimes d’excision.
D’ailleurs, la France, les États-Unis et l’Angleterre victorienne ont régulièrement pratiqué au XIXe siècle l’excision pour venir à bout de l’onanisme et de la nymphomanie, par exemple.

5. Cela ne touche que les adolescentes

Les mutilations génitales féminines sont pratiquées sur des filles entre l’âge de 5 ans et de 15 ans. Toutes les 10 secondes dans le monde, 1 fille de moins de 12 ans subit une mutilation génitale. Dans 50 % des pays où elle a lieu, la majorité des victimes a été excisée avant l’âge de 5 ans, comme au Nigéria, au Mali ou en Erythrée… De plus en plus, les victimes de l’excision sont très jeunes : moins d’un an – 1ère semaine après la naissance –, n’ayant ainsi pas eu le temps d’être sensibilisées au sein des écoles et des communautés.

6. Seules les cultures musulmanes sont concernées

Le lien entre les MGF et la religion – musulmane, chrétienne, juive, animiste, hindouiste…– n’est pas avéré. La faible prévalence des mutilations dans certains pays musulmans en atteste : Algérie, Libye, Tunisie, Maroc… Par ailleurs, on trouve des traces de mutilations et d’excisions dès l’Égypte ancienne, sur les hiéroglyphes, bien avant l’arrivée des trois religions monothéistes.

7. Les hommes sont étrangers à ce phénomène

Les hommes sont impliqués dans les pratiques de mutilations de différentes manières : certains refusent d’épouser une fille non excisée, d’autres voient dans cette ablation une source décuplée de plaisir et de confort sexuel. Pourtant, tous les hommes n’adhèrent pas à ces pratiques : au Cameroun, ils sont 85 % à se dire non favorables à la poursuite de cette pratique. En Guinée, ils sont 40 % publiquement opposés.

8. La situation empire

La prévalence tendrait à diminuer (Les mutilations génitales féminines/l’excision, un problème mondial, rapport Unicef 2016): une adolescente court aujourd’hui 30 % de de risques en moins d’être mutilée qu’il y a 30 ans. Le soutien populaire à cette pratique traditionnelle néfaste recule, même dans les pays à forte prévalence comme le Soudan, où le soutien chez les femmes est passé de 79 % en 1990 à 48 % en 2010. Dans 19 des 30 pays concernés, plus de 50 % des femmes déclarent être pour son abolition
Toutefois, certaines sources (mutilations génitales féminines/l’excision, accélérer le changement, rapport UNFPA-UNICEF 2015), indiquent que les MGF tendent à augmenter. Les chiffres de 2014 estimant à 130 millions le nombre de femmes et filles mutilées ont été dépassés par ceux de 2015, du fait de la prise en compte de l’Indonésie où les MGF sont pratiques courantes.

9. La communauté internationale n’intervient pas sur le sujet

Les MGF constituent une violation des droits humains. Depuis les années 2000, la communauté internationale se mobilise afin de lutter contre ces pratiques dégradantes. Afin de sensibiliser les populations au problème, la première Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines est instaurée le 6 février 2006.  En novembre 2012, l’Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution d’intensification des efforts internationaux pour abolir cette pratique. Elle les inscrit dans les objectifs de développement durable (ODD n°5) pour que d’ici à 2030 égalité des sexes et autonomisation des femmes soient atteintes.

10. Le clitoris est un organe néfaste et maudit

De nombreuses croyances négatives liées au clitoris demeurent. Cet organe est généralement considéré comme « impur ». Il empêcherait les femmes de se marier. C’est aussi ce que confirme Madina Bokoum Daff, activiste malienne engagée avec Plan International : « Certains croient que le clitoris est maléfique, que le simple contact entre le pénis et lui peut rendre l’homme impuissant. Que si le jour de l’accouchement, la tête du bébé le touche, il va mourir. Qu’un homme qui épouse une femme non excisée va perdre sa fortune, car elle est hantée par un diable. Que Dieu ne va pas écouter les prières d’une femme non excisée… ». Ces allégations n’ont bien sûr aucun fondement scientifique avéré et relèvent de la pure et simple superstition.  

Source: plan-international

Tags: excisionMutilation génitale fémininePlan international Burkina
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