Les lames de l’excision ont encore tranché dans les communes de Zitenga, Ziniaré et de Nagréongo. Plus d’une trentaine de fillettes âgées de 4 à 10 ans auraient subies les supplices de l’excision dans cinq villages des communes de Zitenga, Ziniaré et de Nagréongo selon l’UNFPA.
Malgré la lutte du gouvernement contre la pratique de l’excision avec l’appui des organisations internationales à l’image de l’ UNFPA, la pratique de l’excision persiste. Des jeunes filles continuent de subir les affres de l’excision . Ces actes ont été commis par une exciseuse récidiviste qui est à sa troisième interpellation pour cas d’excision : 2003, 2015 et 2017.
Bien qu’elle ait déjà fait 12 mois de prison ferme en 2015, cette téméraire ne semble toujours pas être prête à enterrer définitivement sa lame mortelle. Selon le commandant de la Brigade territoriale de gendarmerie de Ziniaré, lors d’une conférence de presse ce 14 septembre, cette exciseuse arrive à amadouer les parents en leur disant « que les maladies de leurs filles sont dues au fait qu’elles ne sont pas excisées ». Ceux –ci paient en contrepartie la somme de 2500FCFA pour faire exciser leurs filles.
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La pratique de l’excision est source de nombreux problème de santé pour pour la gent féminine. C’est pourquoi, la conjugaison des efforts reste plus que capitale pour l’élimination définitive de cette pratique accablante et affligeante pour la jeune fille.