Fonds Commun Genre : une semaine pour capitaliser les meilleures pratiques de réduction des inégalités de genre

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Du 21 au 25 novembre se tient à Ouagadougou la semaine du Fonds Commun Genre (FCG). La cérémonie d’ouverture a été présidée par madame Yvette Dembélé, Secrétaire d’État, chargée des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion. Cette semaine s’inscrit dans la dynamique de la consolidation des axes d’intervention du FCG au Burkina Faso. 

« Vision rétrospective, prospective et capitalisation des meilleures pratiques de réduction des inégalités entre hommes et femmes ». C’est sous ce thème que se tient la semaine du Fonds Commun Genre (FCG).  Au cours de cette semaine, les acteurs et partenaires bénéficiaires du Fonds commun genre vont échanger sur les actions présentes et futures du fonds commun genre.

En effet après une dizaine d’années d’expériences acquises dans la mise en œuvre et l’accompagnement de projets allant dans le sens de la réduction des inégalités de genre, les membres du FCG, tout comme les partenaires, veulent juger l’impact de leurs actions. D’où le lancement de la Semaine du Fonds Commun Genre qui se veut être une dynamique de capitalisation sous le triptyque rétrospectif, introspection et prospective.

Près de 100 projets  financé pour un montant global de plus de 6 milliards de F CFA

 

Pour la secrétaire D’état, cette semaine de réflexion  est nécessaire pour mieux orienter les actions du Fonds commun genre. En douze ans d’existence, le Fonds Commun Genre qui est ouvert à la société civile a permis de financer près de 100 projets au profit de près de 80 structures pour un montant global de plus de 6 milliards de F CFA.

 Au cours des travaux, le point sera sur tous les appuis apportés aux organisations de la société civile et aux institutions, les résultats majeurs atteints par le FCG en vue de faire une autocritique et de construire un avenir basé sur de meilleures pratiques.

Cette semaine va permettre également aux parties prenantes  du FCG qui s’investissent dans le développement et la promotion du genre de parvenir à la validation d’études de consolidation, d’identifier les pistes d’accélération de la réduction des inégalités liées au genre, de porter sur agenda les axes prioritaires pour le plaidoyer genre-sensible et de valider les points cardinaux du plan d’action 2018-2020 du FCG.

La semaine du Fonds Commun Genre sera également une occasion, hormis les ateliers de restitution d’études, de mener des activités de communication sur les activités du Fonds commun genre notamment des projections de films sur la lutte contre les violences basées sur le genre dont, « Dix films pour un combat » de Fanta Nacro.

Assétou Maiga


Des participantes apprécient

A l’issue de la communication sur la restitution de l’étude sur la capitalisation des approches genre, nous avons approché deux participantes qui donnent leur appréciation des activités du Fonds Commun Genre.

 

Francelline Sawadogo, chargée de projets à l’Association Pag-La-Yiri

« Nous avons monté un projet sur l’influence politique des femmes qui a été financé par le Fonds commun Genre. Nous sommes là dans le cadre de la Semaine du Fonds Commun Genre pour voir ensemble ce que le FCG a pu faire depuis 2005 où il a été créé.  Nous avons pu voir ce matin quelles sont les meilleures pratiques que le FCG a pu capitaliser de 2005 jusqu’à nos jours. Ça a été une rencontre très riche et qui nous enseigne en même temps.»

 

 

 

 

Habibou Koanda, consultante en genre

« J’apprécie le fait que cette semaine soit en train de se pérenniser parce que cela fera la troisième fois qu’elle se tient. C’est un évènement pour les acteurs du genre pour les bénéficiaires du programme et c’est un moment de réflexion pour tout le monde. Je pense que c’est un moment très important pour définir le futur du Fonds. Au regard des difficultés pour faire progresser l’égalité homme-femme, c’est un moment qu’on peut profiter pour se baser sur les acquis et dégager des perspectives».

 

Propos recueillis par Assétou Maïga

 

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