Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation(MERSI) a procédé au lancement de la 12ème édition du Forum national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique (FRSIT) en cette journée du samedi 20 octobre. Prévue pour se tenir du 20 au 25 octobre, cette 12ème édition va ressembler des chercheurs, des scientifiques, des inventeurs et des innovateurs venus des quatre coins du Burkina Faso .
Le président Rock Kaboré par la voix du ministre en charge de la Recherche scientifique, Alkassoum Maiga a déclaré que « la nécessité d’utiliser la science et la technologie comme lévriers du développement socio-économique est un impératif pour nos États ».
En fait, selon lui, cette valorisation passe par la construction d’un système d’innovation performant qui intègre les chercheurs, les populations, les opérateurs économiques, les agents de l’état, les décideurs politiques et la société civile. D’où l’intérêt particulier du thème : « Création et renforcement de la compétitivité des entreprises pour un développement durable : Rôles de la formation, de la recherche scientifique et de l’innovation ».
En effet, a-t-soutenu le Professeur Maiga, la recherche scientifique et l’innovation étant des lévriers pour relever les défis du présent en vue de prévoir le futur. En admettant surtout que le Burkina Faso a le devoir d’accroitre sa capacité à concevoir et à utiliser les nouvelles technologies, le ministre de l’enseignement a informé que l’essentiel consiste à développer une compétitivité à l’équilibre économique.
Les défis et orientations
C’est dans la vision du PNDES que « le pays des hommes intègres » s’est orienté dans la recherche, d’innovation et de création d’entreprises. Une telle vision qui entend assurer la cohérence des politiques nationales à la faveur de l’émergence d’une bonne gouvernance.
« Notre pays dispos d’une politique nationale de recherche scientifique et d’une stratégie de valorisation et de transferts des inventions et innovations. Elles déterminent les défis à relever, établissent les priorités, mettent en cohérence l’action de tous les acteurs et s’attachent à allouer au mieux les financements publiques », a lancé Alkassoum Maiga.
En insistant sur ce qui est à consolider comme approches interdisciplinaires, les interactions entre recherche publique et recherche privée, le chargé de l’enseignement a fait savoir qu’il faut renforcer « le transfert de connaissances de la recherche publique vers l’entreprise ».
« L’un d’un grands défis majeurs de notre recherche est l’insuffisance des financements… J’invite également les institutions de financements que sont les banques, les institutions de micro-finance à examiner de façon favorable les demandes de financements pour la promotion des produits issus de la recherche nationale et des innovateurs », a plaidé le Professeur.
Impliquer les élèves et les étudiants
Alkassoum Maiga a expliqué que les établissements d’enseignements secondaire et supérieur doivent jouer un rôle d’entraînement auprès des élèves et des étudiants par le contenu de l’enseignement et de la formation.
Pour lui, la formation doit favoriser l’insertion sociale et l’emploi des jeunes et des femmes. Car, a-t-il fait entendre « les exigences du développement durable doivent faire partie intégrante du fonctionnement quotidien des enseignements et des formations ».
A en croire ses propos, ces institutions ont une mission d’exemplarité pour promouvoir la protection et la valorisation de l’environnement, le développement économique et social. Et de conclure que le FRSIT est une occasion de rendre hommage « à la communauté des chercheurs, des scientifiques, des inventeurs et des innovateurs pour leur immense contribution au développement du Burkina Faso ».
Achille ZIGANI
Stagiaire