Au moment où le gouvernement s’attèle à résoudre les revendications de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), un autre syndicat, le SYNAFEB (Syndicat National des Fonctionnaires de l’Education du Burkina) entend monter au créneau pour se faire entendre.
Le Syndicat National des Fonctionnaires de l’Éducation du Burkina (SYNAFEB) refait surface. Ainsi, le SYNAFEB estime que la seule préoccupation de la coordination devrait être uniquement les injustices de la loi 081.
A partir de ce mardi 9 janvier, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) entame une grève de 72 heures tout en décrétant « la poursuite de la suspension des évaluations au post-primaire et au secondaire, des évaluations et des compositions trimestrielles au préscolaire et au primaire, le non traitement des dossiers d’examen et concours au primaire, au post-primaire et au secondaire, la transmission du courrier en l’occurrence les statistiques et les rapports trimestriels et ce jusqu’à la fin du deuxième trimestre de l’année scolaire 2017-2018»
Et c’est à cette période difficile pour le gouvernement que le SYNAFEB a décidé de « rentrer dans la danse ». Ainsi, ledit syndicat dénonce les failles de la loi 081 qui a crée d’autres injustices entre les agents. Il estime que c’est ce qui devait être prioritaire pour les syndicats de l’éducation. Pour se faire donc entendre, un sit-in est prévu le 26 janvier prochain au MENA.
Quant à la composition du Haut conseil du dialogue social, le SYNAFEB juge cela peu crédible du fait de l’absence de représentants de contractuels dans cette structure qui ne concerne que les fonctionnaires.
Les jours suivants s’annoncent mouvementés quand on voit la détermination des différents syndicats qui tiennent mordicus à se faire entendre.
Issa KARAMBIRI