Hôtel Sopapel Silmandé : les déflatés toujours dans l’impasse

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Les « ex travailleurs » de l’hôtel Silmandé sont toujours dans l’attente d’être réintégrés dans les effectifs. Las d’attendre, ils ont décidé de recourir à d’autres méthodes. Avant de passer à l’acte, ils ont tenu une assemblée générale ce 7 septembre sur l’initiative de l’Union d’Action Syndicale(UAS).

Quatre mois sans salaires, quatre mois sans suite favorable à leur situation, les licenciés de l’hôtel Silmandé attendent gain de cause depuis le 1er juin 2017. Mais que nenni ! Pour se faire entendre, un sit-in a été prévu devant les locaux de l’hôtel. L’union d’action syndicale(UAS) a cependant jugé nécessaire de les convoquer en assemblée générale en vue d’harmoniser les niveaux d’informations et de trouver une issue de sortie heureuse.

 

Pour le secrétaire général du Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGT-B) Bassolma Bazié, l’objectif de cette rencontre est de se pencher sur la crise qui prévaut au sein de l’hôtel Silmandé, débutée depuis le mois de mai. « Du 27 mai à ce jour, ce n’est qu’hier que nous avons reçu une correspondance du ministre, initiée par le directeur de l’hôtel Silmandé, dans laquelle il mentionne qu’un certain nombre de travailleurs peuvent être repris », confie le secrétaire général de l’UAS.
Et, de poursuivre que les travailleurs fatigués d’attendre, aussi avec la rentrée scolaire qui s’annonce, ils ont décidé d’aller en setting ce matin.

Connaissant bien le milieu privé, en manifestant de la sorte, Bassolma Bazié affirme que de nombreux pièges leur seront tendus. « Pour éviter tout piège, nous avons demandé une rencontre avec les travailleurs pour analyser ensemble le document reçu », explique-t-il.

SG CGT-B, Bassolma Bazié

Du côté des délattés, l’ex délégué à l’information, Salif Sawadogo se dit satisfait des conclusions de la rencontre.
« Il était bien que nous échangions avec l’UAS et recevoir des conseils. Nous serons plus outillés pour continuer le combat. Cela fait quatre mois que nous souffrons et nos enfants ont besoin d’être scolarisés. Nous voulons la réintégration pure et simple. », fait-il savoir

 

 

 

 

Salif Sawadogo, ex-délégué à l’information

Pour soutenir ces déflatés qui arrivent à peine à joindre les deux bouts, un lancement de collecte de fonds a eu lieu à l’occasion. A entendre Bassolma Bazié, un point focal sera précisé ultérieurement pour la souscription à ces fonds.

Assétou Maiga
                                                                                                                                                  Madeleine Kiénou

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